- EAN13
- 9782226213266
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 05/12/1985
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
« Le 21 mars 1918, à 4 heures du matin, un bruit de tonnerre éclate
soudainement en France, sur le front qui s'étend d'Arras à Noyon. C'est
l'artillerie allemande qui entre en action sur une étendue de 80 kilomètres.
Pendant cinq heures elle martèle nos positions, en anéantit les défenses et
les défenseurs, et, prolongeant en arrière sur une dizaine de kilomètres son
oeuvre de mort, empoisonne le terrain de ses projectiles asphyxiants. »« A 9
heures, 50 divisions ennemies, un demi-million d'hommes, protégés par un épais
brouillard, se lancent à l'attaque des tranchées alliées bouleversées. Les
soldats allemands sont animés d'un élan enthousiaste et d'une confiance
absolue. Les armées britanniques ont à faire face au plus formidable assaut de
toute la guerre. »L'écroulement du front oriental consécutif à la révolution
russe a permis à l'État-Major allemand de concentrer toutes ses ressources sur
le front occidental. L'armée allemande dispose, de ce fait, d'une légère
supériorité numérique. Ses chefs entendent utiliser cet avantage sans délai,
afin de briser le front allié avant l'arrivée des contingents américains.
Abandonnant la « tactique d'usure » pour la « tactique d'anéantissement »,
Ludendorff lance coup sur coup cinq offensives.
soudainement en France, sur le front qui s'étend d'Arras à Noyon. C'est
l'artillerie allemande qui entre en action sur une étendue de 80 kilomètres.
Pendant cinq heures elle martèle nos positions, en anéantit les défenses et
les défenseurs, et, prolongeant en arrière sur une dizaine de kilomètres son
oeuvre de mort, empoisonne le terrain de ses projectiles asphyxiants. »« A 9
heures, 50 divisions ennemies, un demi-million d'hommes, protégés par un épais
brouillard, se lancent à l'attaque des tranchées alliées bouleversées. Les
soldats allemands sont animés d'un élan enthousiaste et d'une confiance
absolue. Les armées britanniques ont à faire face au plus formidable assaut de
toute la guerre. »L'écroulement du front oriental consécutif à la révolution
russe a permis à l'État-Major allemand de concentrer toutes ses ressources sur
le front occidental. L'armée allemande dispose, de ce fait, d'une légère
supériorité numérique. Ses chefs entendent utiliser cet avantage sans délai,
afin de briser le front allié avant l'arrivée des contingents américains.
Abandonnant la « tactique d'usure » pour la « tactique d'anéantissement »,
Ludendorff lance coup sur coup cinq offensives.
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