Daniel Halévy
EAN13
9782246606895
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
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Daniel Halévy

Grasset

Livre numérique

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Daniel Halévy naît en 1870 dans une famille de juifs bavarois installés en
France au moment de la Révolution française, et qui s'agrégea au XIXème siècle
à la bourgeoisie protestante libérale parisienne. C'est un judaïsme laïque et
libéral, assimilé, qui sera transmis à Daniel par son père, librettiste
d'Offenbach puis romancier élu à l'Académie française. Au lycée Condorcet,
Daniel Halévy fonde avec Proust groupes et revues, tandis que dans le salon
familial, il fait la connaissance de Barrès, Gide ou Henri de Régnier. Il
découvre Nietszche dont il devient le premier traducteur et le premier
biographe, délaissant le dilettantisme lycéen pour entamer une véritable
carrière littéraire. C'est également à cette époque que s'affirme son goût
pour l'engagement politique : tenant d'un socialisme hétérodoxe,
antimatérialiste et antiparlementariste, partisan de l'autonomie ouvrière et
du principe coopératif, il sera l'un des fondateurs des Universités Populaires
puis de l'Enseignement Mutuel. Halévy est parmi les premiers dreyfusards.
L'attitude de la classe politique et de la presse, en majorité
antidreyfusarde, mais aussi la position des républicains, ne fera que
conforter chez Halévy son antiparlementarisme. Sa rencontre avec Charles Péguy
en 1900, sa collaboration aux célèbres Cahiers de la Quinzaine, consacrent le
retour de Halévy à des écrits plus littéraires. Les années d'entre-deux-guerre
marquent l'apogée de sa carrière comme critique, essayiste et journaliste,
mais aussi comme éditeur : en 1920, il fonde chez Grasset les Cahiers Verts
qu'il dirigera pendant treize ans - il publie alors, parmi d'autres, Maurois,
Malraux, Mauriac, Benda, Guilloux, Giono ou Montherlant... C'est aussi dans
ces années que, déçu par les libéraux et inquiet de l'avenir de la
civilisation européenne, il se rapproche nettement de la droite maurassienne.
Après sa critique de la Troisième République (La République des ducs, La Fin
des notables), c'est finalement l'ensemble de l'oeuvre républicaine qu'il met
en cause. Cette évolution idéologique dans l'entre-deux-guerre le conduira à
soutenir le gouvernement de Vichy et la Révolution nationale dès les premiers
jours de l'armistice. Halévy meurt en 1962, après avoir échoué une deuxième
fois à entrer à l'Académie française.
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