- EAN13
- 9782246801122
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 13/11/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les chats de Copenhague
Traduit de l'anglais et préfacé par Charles Dantzig
James Joyce, James Joyce
Grasset
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Aide EAN13 : 9782246801122
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« Joyce continuait à écrire des poèmes, par esprit d’enfance. En 1934, dans
une lettre du Danemark où il se reposait et relisait les épreuves d’Ulysse, il
en écrit un à Stephen, son petit-fils de quatre ans. « Imagine un chat restant
au lit / toute la journée / à fumer des cigares ». Ces Chats de Copenhague
avaient été précédé, quelques jours auparavant, par Le Chat et le Diable,
conte où le diable construit un pont en une nuit face à la ville de Beaugency.
Ça n’est pas mal, d’être le petit-fils de Joyce. On a des histoires originales
pour soi tout seul. Et des histoires inattendues, pas des contes d’adultes
destinées à inculquer l’Ordre dans la tête des enfants. Dans Les Chats de
Copenhague, avec cette teinte d’anarchie qui est le goût des Irlandais, les
policiers restent au lit à fumer des cigares. Ils leur ont été offerts par de
vieilles dames voulant traverser la rue. Que sont devenues les vieilles dames
? Elles ne sont pas le sujet de Joyce. Dans ses fictions, il y a des hommes de
tous les âges, mais les femmes y sont généralement jeunes ; au mieux des
mères, jamais de grands-mères. »
ChD
une lettre du Danemark où il se reposait et relisait les épreuves d’Ulysse, il
en écrit un à Stephen, son petit-fils de quatre ans. « Imagine un chat restant
au lit / toute la journée / à fumer des cigares ». Ces Chats de Copenhague
avaient été précédé, quelques jours auparavant, par Le Chat et le Diable,
conte où le diable construit un pont en une nuit face à la ville de Beaugency.
Ça n’est pas mal, d’être le petit-fils de Joyce. On a des histoires originales
pour soi tout seul. Et des histoires inattendues, pas des contes d’adultes
destinées à inculquer l’Ordre dans la tête des enfants. Dans Les Chats de
Copenhague, avec cette teinte d’anarchie qui est le goût des Irlandais, les
policiers restent au lit à fumer des cigares. Ils leur ont été offerts par de
vieilles dames voulant traverser la rue. Que sont devenues les vieilles dames
? Elles ne sont pas le sujet de Joyce. Dans ses fictions, il y a des hommes de
tous les âges, mais les femmes y sont généralement jeunes ; au mieux des
mères, jamais de grands-mères. »
ChD
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