Le Jouet vivant
EAN13
9782362371202
Éditeur
Sabine Fournier
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Jouet vivant

Sabine Fournier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782362371202
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99
**CHAPITRE II - Confidences intimes**

La chambre de Patricia se trouve au bout d’un appartement situé au troisième
étage d’un immeuble de la ZUP, à l’est de Poitiers : une petite pièce aux murs
couverts de posters de chanteurs et d’affiches de films ; une étagère remplie
de bandes dessinées, une autre de disques compacts ; sur le bureau, des
magazines de mode traînent au milieu des cahiers et des manuels.
&nbspInstall;ées sur le lit, pieds nus, les deux filles terminent un paquet de
gâteaux au chocolat. Elles se sont connues au début de l’année scolaire et ne
se quittent plus, ni au collège, ni au-dehors ; elles font leurs devoirs
ensemble, vont en boîte le samedi soir, traînent dans les rues piétonnes du
centre-ville le dimanche...
D’un caractère plus réservé, Patricia montre une admiration sans bornes pour
sa camarade, lui enviant, sans jalousie, son culot auprès des profs et son
assurance vis-a-vis des garçons. Lydie a beaucoup de petits copains avec qui
elle pousse les choses assez loin, alors que Patricia, qui est pourtant
mignonne, n’a aucun flirt.
Chaque jour, après le collège, les deux amies ont pris l’habitude de se réunir
chez l’une ou l’autre pour papoter.
Patricia se lève pour mettre un disque dans le lecteur de CD, et se rassoit en
tailleur ; sa courte jupe écossaise, tendue entre ses cuisses, laisse voir son
entrejam e ; le fond de sa culotte reste dans l’om re délimitée par le
vêtement. Une musique syncopée, accompagnée de paroles en anglais, se fait
entendre.
&nbspPour; être plus à l’aise, Lydie retire son jean et son pull. Elle ne
porte plus qu’un léger débardeur et ses escarpins à hauts talons qu’elle a
enfilés par-dessus ses socquettes. Patricia avance les lèvres, ce qui accentue
sa lippe boudeuse.
—Te gêne pas, fais comme chez toi ! Fous-toi à poil pendant que t’y es !
— J’ai chaud !
— Et si mes parents rentraient ? T’imagines leur tronche ?
Lydie s’étire, et un de ses seins sort du décolleté de son tee-shirt sans
manches. Un petit sein rond et ferme, avec une large aréole marron.
— Je m’en fiche de tes vieux ! De toute façon, ils bossent, alors on est
tranquilles un out de temps.
Elle se laisse aller en arrière,les épaules sur les oreillers. Patricia, qui
lui fait face, ne peut s’empêcher de lorgner son ventre. Vautrée sur le lit,
cuisses négligemment écartées, Lydie fixe son amie d’un oeil luisant. Son tee-
shirt est remonté, dévoilant le haut de ses cuisses et son pubis nu.
—Tu ne portes jamais de culotte ? demande Patricia d’une voix sourde.
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