- EAN13
- 9782369141075
- Éditeur
- Libretto
- Date de publication
- 06/03/2014
- Collection
- Littérature française
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce que chaque jour fait de veuves
Journal d'un artilleur, 1914-1916
Ivan Cassagnau
Libretto
Littérature française
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782369141075
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
6.49
Autre version disponible
-
Papier - Libretto 6,70
En 1914, l’artilleur Ivan Cassagnau quitte son Sud-Ouest natal pour rejoindre
les contreforts des Vosges. Scrupuleusement, il note les détails de la
boucherie dans laquelle sont jetés des millions d’hommes. Au début sur un ton
détaché, sans y croire vraiment, puis, au fur et à mesure que les morts
deviennent plus nombreux que les vivants, avec une froideur qui constitue sa
seule défense. C’est une guerre d’un autre âge, où l’infanterie et
l’artillerie occupent la place maintenant dévolue à l’aviation et à
l’électronique. Mais on y retrouve les avilissements d’hier et d’aujourd’hui :
la dépendance vis-à-vis des besoins physiologiques les plus simples, la
négation des valeurs sociales et de la vie humaine, la place de la propagande
enfin. Établi à partir de « Mémoires » authentiques, ce journal de guerre d’un
artilleur s’arrête à Verdun, où fut blessé l’auteur du manuscrit. Il est un
témoignage quotidien, factuel, de l’intérieur, de ce que fut la réalité de ces
mois passés à se battre, à attendre, à tenter de survivre. Ivan Cassagnau et
son frère jumeau, Marcel, sont nés à Sainte-Radegonde dans le Gers le 11
novembre 1890. Élevé par son grand-père, instituteur, Ivan reçoit une solide
éducation classique et obtient le baccalauréat en 1907 avant de s’engager à
dix-neuf ans dans l’artillerie par amour des chevaux. La guerre le trouve au
grade d’adjudant-chef alors qu’il vient de se marier, en mai 1914. Son épouse
décédera en couches à l’été 1917, lui laissant un fils, Jules. D’abord chef de
la 30e batterie de renforcement du 57e régiment d’artillerie de campagne de
Mirepoix, dans l’Ariège, Ivan est en Alsace le 17 août 1914 et participe à la
campagne des Vosges en août-septembre 1914, puis est envoyé dans la Meuse. Il
participe à la longue bataille de Verdun, où il est blessé. Viennent ensuite
l’armée d’Orient en 1917-1918 et le retour en Champagne en avril 1918. Sa
participation à la Première Guerre mondiale trouvera ses prolongements sur les
théâtres extérieurs (Orient, Roumanie, Bulgarie, Palestine, Égypte) jusqu’à
Noël 1920. Ivan Cassagnau continuera sa carrière militaire après s’être
installé dans les Vosges, où il épousera sa seconde femme, Marie Ferry. En
1924, il quitte l’armée et devient employé de banque puis de papeterie. Décédé
à Raon-l’Étape le 22 février 1966, il est enterré à Saint-Jau, un hameau de
son village natal.
les contreforts des Vosges. Scrupuleusement, il note les détails de la
boucherie dans laquelle sont jetés des millions d’hommes. Au début sur un ton
détaché, sans y croire vraiment, puis, au fur et à mesure que les morts
deviennent plus nombreux que les vivants, avec une froideur qui constitue sa
seule défense. C’est une guerre d’un autre âge, où l’infanterie et
l’artillerie occupent la place maintenant dévolue à l’aviation et à
l’électronique. Mais on y retrouve les avilissements d’hier et d’aujourd’hui :
la dépendance vis-à-vis des besoins physiologiques les plus simples, la
négation des valeurs sociales et de la vie humaine, la place de la propagande
enfin. Établi à partir de « Mémoires » authentiques, ce journal de guerre d’un
artilleur s’arrête à Verdun, où fut blessé l’auteur du manuscrit. Il est un
témoignage quotidien, factuel, de l’intérieur, de ce que fut la réalité de ces
mois passés à se battre, à attendre, à tenter de survivre. Ivan Cassagnau et
son frère jumeau, Marcel, sont nés à Sainte-Radegonde dans le Gers le 11
novembre 1890. Élevé par son grand-père, instituteur, Ivan reçoit une solide
éducation classique et obtient le baccalauréat en 1907 avant de s’engager à
dix-neuf ans dans l’artillerie par amour des chevaux. La guerre le trouve au
grade d’adjudant-chef alors qu’il vient de se marier, en mai 1914. Son épouse
décédera en couches à l’été 1917, lui laissant un fils, Jules. D’abord chef de
la 30e batterie de renforcement du 57e régiment d’artillerie de campagne de
Mirepoix, dans l’Ariège, Ivan est en Alsace le 17 août 1914 et participe à la
campagne des Vosges en août-septembre 1914, puis est envoyé dans la Meuse. Il
participe à la longue bataille de Verdun, où il est blessé. Viennent ensuite
l’armée d’Orient en 1917-1918 et le retour en Champagne en avril 1918. Sa
participation à la Première Guerre mondiale trouvera ses prolongements sur les
théâtres extérieurs (Orient, Roumanie, Bulgarie, Palestine, Égypte) jusqu’à
Noël 1920. Ivan Cassagnau continuera sa carrière militaire après s’être
installé dans les Vosges, où il épousera sa seconde femme, Marie Ferry. En
1924, il quitte l’armée et devient employé de banque puis de papeterie. Décédé
à Raon-l’Étape le 22 février 1966, il est enterré à Saint-Jau, un hameau de
son village natal.
S'identifier pour envoyer des commentaires.