- EAN13
- 9782370154477
- Éditeur
- Coédition NENA/ENDA Tiers monde
- Date de publication
- 07/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Hommages, témoignages, reconnaissance la bataille des idées : ses ultimes combats
Environnement africain n° 43-44-45-46 vol XI, 3-4 enda, dakar, 2005
Collectif
Coédition NENA/ENDA Tiers monde
Livre numérique
Ouvrage de ENDA Tiers monde en coédition avec NENA
L'apprentissage du passé en vue de la ré-appropriation des modèles
traditionnels et vernaculaires jugés être équilibrés, harmonieux, respectueux
de l'environnement et économiques, est une tendance qui prend de jour en jour
plus d'ampleur. Depuis sa parution dans les années soixante dix, cette
doctrine a mis en évidence tous les bienfaits d'une telle démarche. Elle a
même produit des théories : « Technologies intermédiaires », « Architectures
participatives »..., qui sont de nos jours encore très valides. Elle a
également induit des actions d'envergure, dont l'exemple le plus largement
diffusé, est celui mené par Hassan Fathy au village d'El Gouma en Egypte. Mais
là où elle a certainement échoué, c'est au moment du développement d'une
théorie solide de l'apprentissage des modèles du passé, qui soit capable de
fournir à la fois les moyens de l'élaboration d'une connaissance réelle des
situations anciennes, et des stratégies pour leur projection dans les
situations actuelles. Ceci est particulièrement vrai de l'architecture, où
l'on retrouve les séquelles de toutes les approches; « mimique », «
interprétationniste », « analytique » et autres, développées jusqu'ici. Le
papier, ici résumé, propose une méthode alternative d'apprentissage du passé à
partir du cas empirique des villes traditionnelles sahariennes « Ksours »
considérées comme « systèmes complexes » indécomposables. Il développe sur la
base d'une épistémologie constructive, une modélisation conjonctive
diachronique qui permet non seulement une formalisation efficace des
phénomènes étudiés, mais aussi l'intégration des connaissances obtenues dans
les situations de projet.
L'apprentissage du passé en vue de la ré-appropriation des modèles
traditionnels et vernaculaires jugés être équilibrés, harmonieux, respectueux
de l'environnement et économiques, est une tendance qui prend de jour en jour
plus d'ampleur. Depuis sa parution dans les années soixante dix, cette
doctrine a mis en évidence tous les bienfaits d'une telle démarche. Elle a
même produit des théories : « Technologies intermédiaires », « Architectures
participatives »..., qui sont de nos jours encore très valides. Elle a
également induit des actions d'envergure, dont l'exemple le plus largement
diffusé, est celui mené par Hassan Fathy au village d'El Gouma en Egypte. Mais
là où elle a certainement échoué, c'est au moment du développement d'une
théorie solide de l'apprentissage des modèles du passé, qui soit capable de
fournir à la fois les moyens de l'élaboration d'une connaissance réelle des
situations anciennes, et des stratégies pour leur projection dans les
situations actuelles. Ceci est particulièrement vrai de l'architecture, où
l'on retrouve les séquelles de toutes les approches; « mimique », «
interprétationniste », « analytique » et autres, développées jusqu'ici. Le
papier, ici résumé, propose une méthode alternative d'apprentissage du passé à
partir du cas empirique des villes traditionnelles sahariennes « Ksours »
considérées comme « systèmes complexes » indécomposables. Il développe sur la
base d'une épistémologie constructive, une modélisation conjonctive
diachronique qui permet non seulement une formalisation efficace des
phénomènes étudiés, mais aussi l'intégration des connaissances obtenues dans
les situations de projet.
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