- EAN13
- 9782600303521
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Textes Littéraires Français
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600303521
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Jean Marot revient de loin, de plus loin encore que son fils Clément. Non
seulement parce qu’il a comme lui souffert de nos préjugés tenaces à
l’encontre de la “grande rhétorique” et de cette période de l’histoire de
notre poésie antérieure à 1550; mais aussi parce que son fils Clément, ce fils
qui de son vivant avait tout fait pour le couvrir de gloire, a finalement
après sa mort rejeté celui-ci dans une ombre si épaisse que nous avons failli
l’y perdre à tout jamais de vue. ,Etablie pour sa première partie, d’après le
recueil publié à Paris fin 1533 - début 1534 par Clément Marot, pour le reste
d’après des sources manuscrites disséminées dans de nombreuses bibliothèques
européennes, la présente édition a donc valeur d’indice. Elle témoigne d’abord
d’une volonté correctrice qui, en cette fin de siècle, anime critiques et
historiens contre le mythe progressiste mis en place par Du Bellay dans sa
Deffence et illustration de 1549. Elle témoigne ensuite de la richesse de
notre poésie à ce moment charnière où le “Moyen Age” devient pour nous
“Renaissance”. Elle permet enfin de découvrir l’œuvre d’un “illustre poete
françoys” et de mieux prendre conscience des liens essentiels qui la
rattachent à celle du fils. Impossible, désormais, “d’escrire Clement” sans
qu’aussitôt n’apparaisse, probablement ineffaçable, part même de son être, le
nom du père.
seulement parce qu’il a comme lui souffert de nos préjugés tenaces à
l’encontre de la “grande rhétorique” et de cette période de l’histoire de
notre poésie antérieure à 1550; mais aussi parce que son fils Clément, ce fils
qui de son vivant avait tout fait pour le couvrir de gloire, a finalement
après sa mort rejeté celui-ci dans une ombre si épaisse que nous avons failli
l’y perdre à tout jamais de vue. ,Etablie pour sa première partie, d’après le
recueil publié à Paris fin 1533 - début 1534 par Clément Marot, pour le reste
d’après des sources manuscrites disséminées dans de nombreuses bibliothèques
européennes, la présente édition a donc valeur d’indice. Elle témoigne d’abord
d’une volonté correctrice qui, en cette fin de siècle, anime critiques et
historiens contre le mythe progressiste mis en place par Du Bellay dans sa
Deffence et illustration de 1549. Elle témoigne ensuite de la richesse de
notre poésie à ce moment charnière où le “Moyen Age” devient pour nous
“Renaissance”. Elle permet enfin de découvrir l’œuvre d’un “illustre poete
françoys” et de mieux prendre conscience des liens essentiels qui la
rattachent à celle du fils. Impossible, désormais, “d’escrire Clement” sans
qu’aussitôt n’apparaisse, probablement ineffaçable, part même de son être, le
nom du père.
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