Séditions infrapaginales : poétique historique de l'annotation littéraire (XVIIe-XXIe siècles)
EAN13
9782600314404
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Séditions infrapaginales : poétique historique de l'annotation littéraire (XVIIe-XXIe siècles)

Droz

Histoire des Idées et Critique Littéraire

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De Ben Jonson à Patrick Chamoiseau, en passant par le marquis de Sade et
Augusto Roa Bastos, nombreux sont les écrivains qui ont orné leurs textes de
notes marginales. Depuis la Renaissance, romanciers, dramaturges, quelques
poètes ont fait de l’annotation un dispositif stratégique censé afficher une
orthodoxie – réelle ou feinte –, contrôler la réception du texte, voire
marquer une dissidence à l’égard des discours dominants. Mais les enjeux de
cette « prose notulaire » (Jean-Paul Richter) où s’objectivent à la fois un
rapport à la tradition et une position idéologique, varient sensiblement du
drame baroque allemand (Gryphius, Lohenstein) à la satire de l’érudition chère
à Swift, de la fiction historique du XIXe siècle (Scott, Vigny) aux romans d
’avant-garde comme House of leaves de Marc Danielewski.
Pour la première fois, les différents modèles de l’annotation littéraire,
leurs filiations et leurs discontinuités, font l’objet d’une vaste enquête
comparatiste qui en analyse la prolifération entre le XVIIe et le début du
XIXe siècle, puis l’obsolescence et, enfin, la palingénésie contemporaine. La
démarche adoptée par Andréas Pfersmann associe constamment les conditions
historiques de production des oeuvres et les problèmes théoriques sous-jacents
tels que le statut de la fiction. Il en ressort que les marges de la page
imprimée apparaissent comme un lieu éminemment politique où la « fonction
auteur » (Foucault) ne cesse d’être redéfinie, dans ses rapports complexes
avec le texte, le champ littéraire, le public et l’infléchissement de la
lecture.
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