- EAN13
- 9782600317184
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Histoire des Idées et Critique Littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Zola autodidacte. Genèse des oeuvres et apprentissages de l’écrivain en régime naturaliste
Olivier Lumbroso
Droz
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600317184
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Emile Zola, employé de bureau, chroniqueur, romancier besogneux... un
autodidacte acharné ? En reprenant la notion d’autodidaxie dans son sens
originel et en la replaçant dans son histoire au XIXe siècle, cet essai
revisite le cliché littéraire qui pèse sur Zola. La décrire suppose de
reconsidérer les racines culturelles d’une autoformation hors du commun, entre
1858 et 1868. A partir de 1869, avec le lancement des Rougon-Macquart, son
activité d’écrivain ne met pas un terme à son apprentissage, mais témoigne
plutôt d’une autodidaxie experte qui dépasse la formation initiale tout en
conservant la logique exploratoire des formes artistiques. Sur l’étendue de sa
carrière, l’artiste sculpte son œuvre selon un dépassement de soi, en lien
avec le champ littéraire de son temps. Le montrer à partir de la genèse des
grands cycles zoliens, mise en relation avec sa correspondance littéraire et
le baromètre de la réception, suppose de concevoir une génétique culturelle
des processus de création. Dans cet essai Olivier Lumbroso s’interroge sur la
naissance de l’écrivain et se demande comment on le demeure grâce à des
médiations qui, en dehors de l’Ecole, offrent à l’artiste les « écoles » de sa
« formation permanente », dont les avant-textes sont l’un des laboratoires. Il
en ressort, chez Zola, une posture de résistance contre son propre talent et
un défi d’autodéveloppement, qui dépasse le métier et la doctrine naturaliste,
afin de redonner de la puissance au roman et à la vie.
autodidacte acharné ? En reprenant la notion d’autodidaxie dans son sens
originel et en la replaçant dans son histoire au XIXe siècle, cet essai
revisite le cliché littéraire qui pèse sur Zola. La décrire suppose de
reconsidérer les racines culturelles d’une autoformation hors du commun, entre
1858 et 1868. A partir de 1869, avec le lancement des Rougon-Macquart, son
activité d’écrivain ne met pas un terme à son apprentissage, mais témoigne
plutôt d’une autodidaxie experte qui dépasse la formation initiale tout en
conservant la logique exploratoire des formes artistiques. Sur l’étendue de sa
carrière, l’artiste sculpte son œuvre selon un dépassement de soi, en lien
avec le champ littéraire de son temps. Le montrer à partir de la genèse des
grands cycles zoliens, mise en relation avec sa correspondance littéraire et
le baromètre de la réception, suppose de concevoir une génétique culturelle
des processus de création. Dans cet essai Olivier Lumbroso s’interroge sur la
naissance de l’écrivain et se demande comment on le demeure grâce à des
médiations qui, en dehors de l’Ecole, offrent à l’artiste les « écoles » de sa
« formation permanente », dont les avant-textes sont l’un des laboratoires. Il
en ressort, chez Zola, une posture de résistance contre son propre talent et
un défi d’autodéveloppement, qui dépasse le métier et la doctrine naturaliste,
afin de redonner de la puissance au roman et à la vie.
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