- EAN13
- 9782600362634
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 18/01/2022
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Poétiques de la filiation
Clément Marot et ses maîtres : Jean Marot, Jean Lemaire et Guillaume Cretin
Ellen Delvallée
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
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Aide EAN13 : 9782600362634
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En étudiant l’esthétique de Clément Marot sous l’angle de sa dette envers
trois Rhétoriqueurs de la génération précédente, ce livre remet en question
l’idée d’une « révolution marotique », qui déterminerait, autour de 1530, en
poésie française, la frontière entre Moyen Âge et Renaissance. Les deux
premières parties, consacrées à la poésie épidictique de circonstance
(déplorations funèbres et propagande historiographique), montrent comment les
œuvres des trois Rhétoriqueurs sont en résonnance avec les changements qui
affectent la culture et les devoirs attachés aux milieux de cour, changements
qui annoncent et nourrissent les innovations de leur successeur. La dernière
partie porte sur le témoignage que Marot donne lui-même de cette évolution, à
travers des hommages réguliers aux trois maîtres, dans lesquels il manifeste
sa dette ou s’en écarte, mais jamais de façon polémique. Par d’indéniables
mutations des genres poétiques et par le récit personnel qui les met en
évidence et leur prête parfois un sens rétrospectif, les poèmes de Marot
construisent des scénarios et des poétiques de la filiation, qui se
distinguent par la variété et la subtilité plutôt que par la rupture, qui
caractérisera, à la génération suivante, la Pléiade.
trois Rhétoriqueurs de la génération précédente, ce livre remet en question
l’idée d’une « révolution marotique », qui déterminerait, autour de 1530, en
poésie française, la frontière entre Moyen Âge et Renaissance. Les deux
premières parties, consacrées à la poésie épidictique de circonstance
(déplorations funèbres et propagande historiographique), montrent comment les
œuvres des trois Rhétoriqueurs sont en résonnance avec les changements qui
affectent la culture et les devoirs attachés aux milieux de cour, changements
qui annoncent et nourrissent les innovations de leur successeur. La dernière
partie porte sur le témoignage que Marot donne lui-même de cette évolution, à
travers des hommages réguliers aux trois maîtres, dans lesquels il manifeste
sa dette ou s’en écarte, mais jamais de façon polémique. Par d’indéniables
mutations des genres poétiques et par le récit personnel qui les met en
évidence et leur prête parfois un sens rétrospectif, les poèmes de Marot
construisent des scénarios et des poétiques de la filiation, qui se
distinguent par la variété et la subtilité plutôt que par la rupture, qui
caractérisera, à la génération suivante, la Pléiade.
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