Ce que le genre fait aux personnes
EAN13
9782713231131
Éditeur
Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Date de publication
Collection
Enquête
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782713231131
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Comment échapper à l’alternative entre étudier l’individu (universel mais
asexué) ou les rapports hommes-femmes (sexués mais séparés) ? En apercevant
que la distinction masculin/féminin n’est pas une simple différence : elle ne
désigne aucune propriété substantielle, aucun attribut identitaire de
l’individu. C’est pourquoi de plus en plus d’études en sciences sociales
tiennent à définir le « genre » non pas comme un attribut des personnes, mais
comme une modalité des relations. Les auteurs de ce livre ne se revendiquent
pas d’une théorie commune. Mais tous questionnent les conceptions du genre
trop dépendantes des représentations occidentales modernes. Il ne va pas de
soi de considérer l’individu comme un être composé de deux entités, «un moi»
et «un corps». En nous incitant à renouer avec les ambitions d’une véritable
anthropologie comparative, ils montrent qu’étudier le genre c’est revenir aux
fondamentaux de nos disciplines. Toujours et partout, ce qui est en jeu à
travers le genre n’est jamais simplement ni «l’esprit», ni «le corps», mais
cet être vivant capable d’agir et de pâtir à la manière des humains, dont
chaque société construit sa propre représentation: la personne. Comment
échapper à l’alternative entre étudier l’individu (universel mais asexué) ou
les rapports hommes-femmes (sexués mais séparés) ? En apercevant que la
distinction masculin/féminin n’est pas une simple différence : elle ne désigne
aucune propriété substantielle, aucun attribut identitaire de l’individu.
C’est pourquoi de plus en plus d’études en sciences sociales tiennent à
définir le « genre » non pas comme un attribut des personnes, mais comme une
modalité des relations. Les auteurs de ce livre ne se revendiquent pas d’une
théorie commune. Mais tous questionnent les conceptions du genre trop
dépendantes des représentations occidentales modernes. Il ne va pas de soi de
considérer l’individu comme un être composé de deux entités, « un moi » et «
un corps ». En nous incitant à renouer avec les ambitions d’une véritable
anthropologie comparative, ils montrent qu’étudier le genre c’est revenir aux
fondamentaux de nos disciplines. Toujours et partout, ce qui est en jeu à
travers le genre n’est jamais simplement ni « l’esprit », ni « le corps »,
mais cet être vivant capable d’agir et de pâtir à la manière des humains, dont
chaque société construit sa propre représentation : la personne.
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