- EAN13
- 9782729712471
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 29/08/2022
- Collection
- André Gide - Textes et correspondances
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
André Gide & Fédor Rosenberg
Correspondance 1896-1934
André Gide, Fédor Rosenberg
Presses Universitaires de Lyon
André Gide - Textes et correspondances
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782729712471
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
- Navigation dans la table des matières
- Brèves descriptions alternatives
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
10.99
Autre version disponible
C’est à Florence, en 1896, qu’André Gide et Fédor Rosenberg se rencontrent.
Leur amitié est d’emblée si vive que l’orientaliste russe accompagne Gide et
son épouse Madeleine pendant une partie de leur voyage de noces. Plus tard, il
rend régulièrement visite aux Gide, à Cuverville notamment, et devient un
familier des proches de l’écrivain. Cette amitié, en grande partie
épistolaire, perdurera jusqu’à la mort du « bon Fédor », en juin 1934. Cette
correspondance donne à lire un Gide intime, prêt à dévoiler son homosexualité
à un interlocuteur qui fait de même ; elle offre aussi un témoignage
historique et culturel sur l’Europe des lettres et la circulation des idées au
début du xxe siècle. En arrière-fond des réflexions sur la vie quotidienne, la
santé, les projets en cours ou la littérature, sont aussi évoquées la Première
Guerre mondiale et la révolution bolchévique, que viennent matérialiser des
interruptions momentanées dans les échanges entre les deux hommes. Si toutes
les lettres n’ont pu être retrouvées, ce sont près de 350 courriers qui sont
rassemblés ici. Ces trente-huit ans de correspondance assidue permettent de
découvrir le dialogue passionné entre le « contemporain capital » et son « ami
le plus délicat, le plus sûr et le plus fidèle ».
Leur amitié est d’emblée si vive que l’orientaliste russe accompagne Gide et
son épouse Madeleine pendant une partie de leur voyage de noces. Plus tard, il
rend régulièrement visite aux Gide, à Cuverville notamment, et devient un
familier des proches de l’écrivain. Cette amitié, en grande partie
épistolaire, perdurera jusqu’à la mort du « bon Fédor », en juin 1934. Cette
correspondance donne à lire un Gide intime, prêt à dévoiler son homosexualité
à un interlocuteur qui fait de même ; elle offre aussi un témoignage
historique et culturel sur l’Europe des lettres et la circulation des idées au
début du xxe siècle. En arrière-fond des réflexions sur la vie quotidienne, la
santé, les projets en cours ou la littérature, sont aussi évoquées la Première
Guerre mondiale et la révolution bolchévique, que viennent matérialiser des
interruptions momentanées dans les échanges entre les deux hommes. Si toutes
les lettres n’ont pu être retrouvées, ce sont près de 350 courriers qui sont
rassemblés ici. Ces trente-huit ans de correspondance assidue permettent de
découvrir le dialogue passionné entre le « contemporain capital » et son « ami
le plus délicat, le plus sûr et le plus fidèle ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.