- EAN13
- 9782738173720
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 02/1997
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Odile Jacob 26,00
L’accent est mis sur certains des aspects les plus contemporains du débat :
peut-on parvenir à une définition de la règle de Droit ? La normativité
juridique a-t-elle ou non un caractère impératif ? Qu’est-ce qui distingue le
Droit de la morale ou de la religion ? Ce livre voudrait en outre promouvoir
une conception particulièrement « ouverte » de la connaissance du Droit, en le
confrontant à d’autres cultures et à d’autres disciplines — tant il est clair
qu’un regard exclusivement juridique sur le Droit a un caractère déformant. La
démonstration de Denys de Béchillon s’organise en deux temps. Il insiste
d’abord sur le rôle considérable que joue l’État dans le processus
d’identification de la règle juridique. L’État, en effet, a un monopole absolu
sur l’édition du Droit ; c’est lui qui détermine l’appartenance ou la non-
appartenance d’une norme à la catégorie préconstituée des règles de Droit. Il
s’avère ensuite que cette manière de voir occulte une masse de phénomènes qui,
justement, ne peuvent être rapportés à l’institution étatique. L’auteur
s’attache donc à montrer que le Droit peut et doit être défini autrement dans
certaines sphères (sociétés sans pouvoir étatique, groupes locaux porteurs de
traditions propres, étrangers rassemblés, etc.). Ces minorités sécrètent en
effet leur " Droit " à des titres divers, et si la puissance publique refuse
d’y voir la moindre manifestation d’un phénomène juridique, ces groupes ne se
comportent pas moins " comme si " leurs propres modes de régulation étaient
effectivement juridiques. C’est donc bien une lecture relativiste de la
définition du Droit que l’auteur veut faire partager : il ne peut pas, selon
lui, exister une seule définition du Droit " positif " ; il peut en revanche
fort bien y en avoir deux, l’une et l’autre correctes dans leur ordre et
pourtant contradictoires. Denys de Béchillon est . chargé de recherche au CNRS
et enseigne à l’Université de Pau où il codirige le Groupe de Réflexions
Transdiciplinaires. Il est également Secrétaire général de l’Association
Française d’Anthropologie du Droit.
peut-on parvenir à une définition de la règle de Droit ? La normativité
juridique a-t-elle ou non un caractère impératif ? Qu’est-ce qui distingue le
Droit de la morale ou de la religion ? Ce livre voudrait en outre promouvoir
une conception particulièrement « ouverte » de la connaissance du Droit, en le
confrontant à d’autres cultures et à d’autres disciplines — tant il est clair
qu’un regard exclusivement juridique sur le Droit a un caractère déformant. La
démonstration de Denys de Béchillon s’organise en deux temps. Il insiste
d’abord sur le rôle considérable que joue l’État dans le processus
d’identification de la règle juridique. L’État, en effet, a un monopole absolu
sur l’édition du Droit ; c’est lui qui détermine l’appartenance ou la non-
appartenance d’une norme à la catégorie préconstituée des règles de Droit. Il
s’avère ensuite que cette manière de voir occulte une masse de phénomènes qui,
justement, ne peuvent être rapportés à l’institution étatique. L’auteur
s’attache donc à montrer que le Droit peut et doit être défini autrement dans
certaines sphères (sociétés sans pouvoir étatique, groupes locaux porteurs de
traditions propres, étrangers rassemblés, etc.). Ces minorités sécrètent en
effet leur " Droit " à des titres divers, et si la puissance publique refuse
d’y voir la moindre manifestation d’un phénomène juridique, ces groupes ne se
comportent pas moins " comme si " leurs propres modes de régulation étaient
effectivement juridiques. C’est donc bien une lecture relativiste de la
définition du Droit que l’auteur veut faire partager : il ne peut pas, selon
lui, exister une seule définition du Droit " positif " ; il peut en revanche
fort bien y en avoir deux, l’une et l’autre correctes dans leur ordre et
pourtant contradictoires. Denys de Béchillon est . chargé de recherche au CNRS
et enseigne à l’Université de Pau où il codirige le Groupe de Réflexions
Transdiciplinaires. Il est également Secrétaire général de l’Association
Française d’Anthropologie du Droit.
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