Breakdance meurtrier

Katia Legrand est anthropologue légiste, spécialiste des ossements et de
l’identification. Missionnée par la Cour pénale internationale et le Haut
Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, elle sillonne le monde pour
identifier des victimes dans les charniers. Son mari et leurs filles ne
supportent plus cette vie nomade, ce qui la conduit à accepter le poste de
directrice de l’Institut médico-légal de Paris. Son adjoint, le docteur Jean-
Michel Bichart, n’accepte pas qu’elle ait eu ce poste sans être médecin. Il ne
lui pardonne pas non plus les techniques sophistiquées qu’elle emploie pour
identifier les morts, source selon lui de perte de temps. Quand il identifie à
tort le cadavre d’Huguette Savary et que celle-ci réclame des comptes, il
laisse à Katia le soin de procéder à l’exhumation. Le corps d’une jeune femme
et d’un chat sont déterrés, tous deux tués d’une balle dans la tête, mais de
calibre différent. L’appartement de madame Savary est alors réinspecté, le
cadavre d’un homme découpé en morceaux retrouvé dans le frigo, et le principal
témoin pendu à une corde à son domicile. Avec trois morts sur les bras, Katia
identifie l’homme démembré comme Washington Harvey, un des trois papes du hip-
hop. Il apparaît bien vite que son meurtre est lié à l’univers du breaking.
Comment découvrir le coupable parmi les dix-sept nations sélectionnées aux
épreuves de breakdance, alors que plus de dix mille athlètes participent aux
jeux olympiques, drainant des millions de visiteurs ? Au cours de son enquête,
Katia sera amenée à rencontrer les grands noms de la discipline : le
légendaire Lilou, Dany Dann et Sya Dembélé. Frasse Mikardsson, docteur en
éthique médicale franco-suédois, a travaillé plusieurs années au sein de
l'Institut médico-légal de Paris. Auparavant il avait longtemps exercé en
Suède. Désormais il exerce à l'hôpital de Fontainebleau. Il déjà publié, chez
le même éditeur, Autopsie pastorale et Je crois que j'ai tué ma femme.