- EAN13
- 9782821828513
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 02/04/2013
- Collection
- Histoire économique et financière - XIXe-XXe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les relations économiques et financières franco-allemandes, 1932-1939
Sylvain Schirmann
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782821828513
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Malgré les clauses du traité de Versailles, le Reich a réussi, à la fin des
années 20, son redressement économique. Mais la crise de 1929 révèle la
fragilité financière de cette renaissance. La France, dont le stock d’or est
important, refuse son concours à l’Allemagne et c’est alors que les deux pays
se replient sur leurs espaces nationaux, dès avant l’arrivée au pouvoir
d’Hitler. L’installation du régime nazi pose un problème crucial. Faut-il
envisager avec lui des relations économiques et financières sur les mêmes
bases qu’avec la République de Weimar ? Si, pour Hitler, les données sont
simples - l’économie doit servir le réarmement -, il est en revanche plus
difficile pour les gouvernements français de faire abstraction d’intérêts
souvent contradictoires. Les responsables tentent les uns après les autres de
sauver les intérêts financiers français en Allemagne en contrepartie
d’avantages économiques accordés au Reich. A partir de 1938, ces décisions
devront pour les uns sauver la paix, pour les autres gagner le temps
nécessaire au réarmement français. Mais le répit dépendait d’Hitler! « Par la
qualité et l’ampleur de la recherche, la profondeur de la réflexion, la
précision de la synthèse, le caractère très neuf de conclusions solidement
charpentées, cet ouvrage éclaire tout un aspect des relations franco-
allemandes resté trop longtemps dans l’ombre ». Raymond Poidevin
années 20, son redressement économique. Mais la crise de 1929 révèle la
fragilité financière de cette renaissance. La France, dont le stock d’or est
important, refuse son concours à l’Allemagne et c’est alors que les deux pays
se replient sur leurs espaces nationaux, dès avant l’arrivée au pouvoir
d’Hitler. L’installation du régime nazi pose un problème crucial. Faut-il
envisager avec lui des relations économiques et financières sur les mêmes
bases qu’avec la République de Weimar ? Si, pour Hitler, les données sont
simples - l’économie doit servir le réarmement -, il est en revanche plus
difficile pour les gouvernements français de faire abstraction d’intérêts
souvent contradictoires. Les responsables tentent les uns après les autres de
sauver les intérêts financiers français en Allemagne en contrepartie
d’avantages économiques accordés au Reich. A partir de 1938, ces décisions
devront pour les uns sauver la paix, pour les autres gagner le temps
nécessaire au réarmement français. Mais le répit dépendait d’Hitler! « Par la
qualité et l’ampleur de la recherche, la profondeur de la réflexion, la
précision de la synthèse, le caractère très neuf de conclusions solidement
charpentées, cet ouvrage éclaire tout un aspect des relations franco-
allemandes resté trop longtemps dans l’ombre ». Raymond Poidevin
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