- EAN13
- 9782849508190
- Éditeur
- Syllepse
- Date de publication
- 19/03/2020
- Collection
- Alternatives Sud
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Papier - Syllepse 13,00
Aujourd’hui, le «numérique» est partout. Du transport à l’alimentation en
passant par la santé ou le logement, difficile de trouver une sphère
d’activité qui échappe encore à son emprise. Du moins dans les pays du Nord.
Au Sud, les progrès de la numérisation restent plus inégaux. Ils n’en posent
pas moins question. D’abord, parce que les technologies numériques reposent
sur une exploitation massive des ressources de la nature – ce qu’on appelle
l’«extractivisme» – et une fuite en avant écologique dont le Sud est la
première victime à l’échelle mondiale. Ensuite, parce que leur déploiement
profite avant tout à une poignée de multinationales qui concentrent un pouvoir
inédit grâce à l’exploitation de quantités toujours croissantes de
«?données?». Enfin, parce que la gouvernance et l’infrastructure globales du
numérique sont aujourd’hui dominées par le Nord et le secteur privé, avec à la
clé de nouvelles formes de dépendance et d’exploitation. Mais les résistances
s’organisent. Des États cherchent à promouvoir leur «industrialisation
numérique» ou plus largement leur «souveraineté technologique». En parallèle,
des mouvements sociaux défendent un usage démocratique, écologique et
émancipateur du numérique, face aux instrumentalisations du capitalisme de
plateforme, mais aussi de la surveillance étatique.
passant par la santé ou le logement, difficile de trouver une sphère
d’activité qui échappe encore à son emprise. Du moins dans les pays du Nord.
Au Sud, les progrès de la numérisation restent plus inégaux. Ils n’en posent
pas moins question. D’abord, parce que les technologies numériques reposent
sur une exploitation massive des ressources de la nature – ce qu’on appelle
l’«extractivisme» – et une fuite en avant écologique dont le Sud est la
première victime à l’échelle mondiale. Ensuite, parce que leur déploiement
profite avant tout à une poignée de multinationales qui concentrent un pouvoir
inédit grâce à l’exploitation de quantités toujours croissantes de
«?données?». Enfin, parce que la gouvernance et l’infrastructure globales du
numérique sont aujourd’hui dominées par le Nord et le secteur privé, avec à la
clé de nouvelles formes de dépendance et d’exploitation. Mais les résistances
s’organisent. Des États cherchent à promouvoir leur «industrialisation
numérique» ou plus largement leur «souveraineté technologique». En parallèle,
des mouvements sociaux défendent un usage démocratique, écologique et
émancipateur du numérique, face aux instrumentalisations du capitalisme de
plateforme, mais aussi de la surveillance étatique.
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