- EAN13
- 9782889302109
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 16/12/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Auprès de mon écritoire »
Le Copie-lettres (1732-1754) de François Pierre de Reynold
Simone de Reyff, Rita Binz-Wohlhauser, Alexandre Dafflon, Walter Haas
Alphil-Presses universitaires suisses
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889302109
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Papier - Éditions Alphil 59,00
Le Fribourgeois François Pierre de Reynold (1709-1759) a laissé un document
majeur pour l'étude d'un microcosme social sous l'Ancien Régime : quatre
cahiers, dans lesquels il consigne l'essentiel de sa correspondance active
entre 1732 et 1754. La variété de ces lettres, tant par les sujets qu'elles
abordent que par la gamme contrastée de leurs destinataires, propose un
témoignage exceptionnel de la vie quotidienne, mais aussi de l'organisation
politique, des rapports sociaux et des conditions économiques qui régissent
Fribourg au mitan du xvıııe siècle, avec, en toile de fond, les échos de
l'histoire européenne.
Rédigées en majorité en français, mais aussi en allemand (64 lettres), avec
quelques incursions vers l'italien, voire le latin, ces lettres sont également
un reflet précieux des mécanismes subtils associés à une culture bilingue.
Elles témoignent de la prééminence du français comme langue de la "bonne
société", mais soulignent de plus l'importance de l'allemand, langue
officielle du régime patricien.
L'attirance manifeste de l'épistolier pour la culture française ne contredit
en rien son sentiment d'appartenance à un univers distinct : en enregistrant
la modeste production des heures passées "auprès de son écritoire", il annonce
la prise de conscience identitaire qui se généralisera à la fin du siècle.
majeur pour l'étude d'un microcosme social sous l'Ancien Régime : quatre
cahiers, dans lesquels il consigne l'essentiel de sa correspondance active
entre 1732 et 1754. La variété de ces lettres, tant par les sujets qu'elles
abordent que par la gamme contrastée de leurs destinataires, propose un
témoignage exceptionnel de la vie quotidienne, mais aussi de l'organisation
politique, des rapports sociaux et des conditions économiques qui régissent
Fribourg au mitan du xvıııe siècle, avec, en toile de fond, les échos de
l'histoire européenne.
Rédigées en majorité en français, mais aussi en allemand (64 lettres), avec
quelques incursions vers l'italien, voire le latin, ces lettres sont également
un reflet précieux des mécanismes subtils associés à une culture bilingue.
Elles témoignent de la prééminence du français comme langue de la "bonne
société", mais soulignent de plus l'importance de l'allemand, langue
officielle du régime patricien.
L'attirance manifeste de l'épistolier pour la culture française ne contredit
en rien son sentiment d'appartenance à un univers distinct : en enregistrant
la modeste production des heures passées "auprès de son écritoire", il annonce
la prise de conscience identitaire qui se généralisera à la fin du siècle.
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