La faille du Bosphore, Entretiens avec Rosie Pinhas Delpuech sur le métier de traduire et d'écrire
EAN13
9782889601288
Éditeur
La Baconnière
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La faille du Bosphore

Entretiens avec Rosie Pinhas Delpuech sur le métier de traduire et d'écrire

La Baconnière

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782889601288
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.99

Autre version disponible

« Mais c’est là que comme Orphée, il ne faut pas se retourner, la traduction
atteint sa limite et passe le relais à l’écriture. En suivant un écrivain de
cette manière, en conjuguant littérature et psychanalyser, en comprenant qu’il
ne s’agit pas de combler le trou de la perte, mais de rester devant
l’impossible origine, l’impossible identité, l’impossible unité compacte de
l’être, on se rend compte que la langue se construit sur du manque, sur ce
qu’on ne peut pas dire. » Rosie Pinhas-Delpuech nous conte au long de cet
entretien mené par Maxime Maillard, son enfance chatoyante dans une polyphonie
de langues et son travail de traductrice. Particulièrement attentive aux
sonorités, elle perçoit tant la charge obscure des mots de l’hébreu biblique
que la musique de la rue de Tel-Aviv d’Etgar Keret. Forte d’une pratique
artisanale où les mots sont matière, l’écrivaine et la traductrice de l’hébreu
met à plat les trames et les fils de son métier sans oublier ses conditions
pratiques. Après une enfance passée à Istanbul, au sortir de la Seconde Guerre
mondiale, entourée par une mère germanophone, une grand-mère judéo-espagnole
et un père francophone, Rosie Pinhas-Delpuech émigre en France puis en Israël
avant de s'installer à Paris en 1984. Elle est aujourd’hui une figure
incontournable des lettres hébraïques en francophonie. Maxime Maillard est
journaliste et écrivain suisse. Son dernier livre, Tamam, récit d’un voyage
entre Istanbul et Konya, est paru en 2022. Auteure, traductrice, pont entre
plusieurs langues et cultures, Rosie Pinhas-Delpuech a beaucoup d’histoires à
raconter. D’une enfance passée à Istanbul entre une mère germanophone, une
grand-mère judéo-espagnole et un père francophone, elle émigre en France puis
en Israël avant de s’installer à Paris et de s’engouffrer dans le métier de
traductrice de l’hébreu. Suite à sa traduction de Yaakov Shabtai͏ dont les
sonorités évoquent la Turquie de son enfance, elle deviendra écrivaine.
S'identifier pour envoyer des commentaires.