Hubert Biermans, Du Congo à Shawinigan
EAN13
9782896642663
Éditeur
Éditions du Septentrion
Langue
français
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Hubert Biermans

Du Congo à Shawinigan

Éditions du Septentrion

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782896642663
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    14.99
Un homme peut-il, à lui seul, influencer le développement d’une région? Certes
non, mais Hubert Biermans fait partie de ces personnes à qui l’on doit l’essor
de la ville de Shawinigan au Québec. En qualité de directeur de la Belgo, une
usine à papier financée par des capitaux belges, il a joué un rôle qui fut
reconnu comme déterminant dès son vivant. Lorsqu’il arrive dans cette ville en
1900, il a déjà derrière lui une expérience qu’il a acquise en Europe et en
Afrique. On le compte parmi les pionniers de la première liaison ferroviaire
au Congo. Né aux Pays-Bas, H. Biermans avait fait ses premières armes sous les
ordres d’un entrepreneur belge. Il a trente-cinq ans quand il débarque à
Shawinigan, chargé par la Banque d’Outre-Mer de Bruxelles de liquider une
affaire qui s’avère non profitable. Or, contre toute attente, il décide
d’aller de l’avant. Il construit l’usine de pâte à papier: c’est la décision
qui modifiera sa vie. Placé à la tête de la “Belgo”, H. Biermans contribuera à
l’essor de la ville. Les témoins de cette époque se souviendront toujours de
ces années de prospérité. Plusieurs associeront le nom de ce chef d’entreprise
au bonheur de leur existence. Grâce à des qualités exceptionnelles, il
accumule une fortune dont il redistribue déjà une partie. Dresser la liste des
personnes ou des oeuvres qui bénéficièrent de ses largesses est une tâche
impossible. Mentionnons, à titre d’exemple, l’édifice de la Fondation
Biermans-Lapôtre érigé à Paris et qui témoigne de la participation de sa femme
au bien être des étudiants au lendemain de la Grande Guerre. Lorsque, à l’âge
de soixante ans, il décide de quitter la “Belgo” et de se retirer en Europe,
il laisse à Shawinigan le souvenir d’un patron énergique et charitable.
Installé à Paris mais vivant aussi à Monte Carlo, il mènera une vie de
millionnaire tout en restant attentif aux affaires. Voyageur infatigable, il
reviendra chaque année au Québec. Lorsqu’il meurt, en 1953, il lègue la
majorité de sa fortune à des oeuvres, à des institutions et à des universités
du Québec.
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