- EAN13
- 9782897593711
- Éditeur
- Atelier 10
- Date de publication
- 20/03/2018
- Collection
- Nouveau Projet
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Les lectures de Josée Blanchette
Aide EAN13 : 9782897593711- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
1.49
Le voyage à Ixtlan (Carlos Castaneda, 1972) — Dans ce récit philosophique au
croisement de l’initiation et de la quête spirituelle, l’auteur nous raconte
les leçons de don Juan, un sorcier yaqui qui lui apprend à voir le monde
autrement, à travers le prisme de toutes sortes de drogues et de substances
naturelles. Le rapport au temps y est complètement décalé: on parle d’un
chamane dans le désert du Mexique, qui regarde pousser les cactus. La vie s’y
déploie très lentement. J’ai découvert ce livre à 16 ans, dans les années
1970, quand je l’ai reçu en cadeau de mon professeur de philosophie. J’étais
mordue de philo. Je l’ai gardé dans ma bibliothèque comme fétiche de cette
époque hippie, animée par un tout autre courant de pensée. Vénus Erotica
(Anaïs Nin, 1969) — Je devais avoir 17 ou 18 ans quand je l’ai lu. À l’époque,
le web n’existait pas, et on ne nous expliquait rien. Nous étions responsables
de notre propre éducation sexuelle. Je glanais l’information chez des amis de
mes parents ou chez la voisine flyée. Je suis tombée sur le livre alors qu’il
trainait chez mon professeur de cégep avec qui je vivais, le même qui m’a fait
connaitre Castaneda. Vénus Erotica ose aborder la sensualité, l’érotisme et la
liberté de façon très explicite. Avant-gardistes, ces nouvelles ont été
écrites en 1940, presque 30 ans avant leur publication. Anaïs Nin représente
pour moi un modèle féministe, une femme libre. À ce titre, elle a participé à
ma propre émancipation. Le sexe, ça fait partie de la vie.
croisement de l’initiation et de la quête spirituelle, l’auteur nous raconte
les leçons de don Juan, un sorcier yaqui qui lui apprend à voir le monde
autrement, à travers le prisme de toutes sortes de drogues et de substances
naturelles. Le rapport au temps y est complètement décalé: on parle d’un
chamane dans le désert du Mexique, qui regarde pousser les cactus. La vie s’y
déploie très lentement. J’ai découvert ce livre à 16 ans, dans les années
1970, quand je l’ai reçu en cadeau de mon professeur de philosophie. J’étais
mordue de philo. Je l’ai gardé dans ma bibliothèque comme fétiche de cette
époque hippie, animée par un tout autre courant de pensée. Vénus Erotica
(Anaïs Nin, 1969) — Je devais avoir 17 ou 18 ans quand je l’ai lu. À l’époque,
le web n’existait pas, et on ne nous expliquait rien. Nous étions responsables
de notre propre éducation sexuelle. Je glanais l’information chez des amis de
mes parents ou chez la voisine flyée. Je suis tombée sur le livre alors qu’il
trainait chez mon professeur de cégep avec qui je vivais, le même qui m’a fait
connaitre Castaneda. Vénus Erotica ose aborder la sensualité, l’érotisme et la
liberté de façon très explicite. Avant-gardistes, ces nouvelles ont été
écrites en 1940, presque 30 ans avant leur publication. Anaïs Nin représente
pour moi un modèle féministe, une femme libre. À ce titre, elle a participé à
ma propre émancipation. Le sexe, ça fait partie de la vie.
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