- EAN13
- 9791032926468
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 15/03/2023
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Démocraties contre empires autoritaires
La liberté est un combat
Nicolas Baverez
Éditions de l'Observatoire
Hors Collection
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Aide EAN13 : 9791032926468
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L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque l’engagement d’une grande
confrontation entre les empires autoritaires et les démocraties, prises elles-
mêmes en étau entre les autocrates et les populistes. La guerre, ouverte ou
hybride, effectue donc un retour en force. Et elle est là pour durer. Depuis
l’effondrement du bloc soviétique, les citoyens des démocraties pensaient que
leur sécurité et leur avenir étaient garantis. Les nations occidentales
restaient persuadées de la supériorité universelle de leurs valeurs, de leurs
institutions, de leurs technologies et de leurs armées. Immense erreur ! 1989,
à l’égal de 1918, fut une paix manquée. Comme dans les années 1930, les
nations libres n’ont pas voulu voir la dangerosité de leurs ennemis. Dès lors,
les régimes autoritaires ont profité des faiblesses de l’Occident pour se
renforcer militairement, politiquement et idéologiquement, de la Chine de Xi
Jinping à la Russie de Vladimir Poutine. Ces empires partagent une même
détestation de la liberté politique. Ils revendiquent la supériorité de leur
modèle et entendent faire émerger par la force armée un ordre mondial post-
occidental, fondé sur l’arbitraire et la violence. Mais rien n’est perdu.
L’agression de l’Ukraine constitue une tragique mais salutaire mise en garde.
Les démocraties conservent d’immenses ressources pour résister, à condition de
surmonter leurs crises intérieures et de s’unir autour de la défense de leurs
intérêts et de leurs valeurs. L’Occident doit reprendre conscience de son
héritage et de son unité pour déjouer les menaces des empires autoritaires.
L’heure n’est pas à la déploration, mais à la mobilisation pour sauver la
liberté.
confrontation entre les empires autoritaires et les démocraties, prises elles-
mêmes en étau entre les autocrates et les populistes. La guerre, ouverte ou
hybride, effectue donc un retour en force. Et elle est là pour durer. Depuis
l’effondrement du bloc soviétique, les citoyens des démocraties pensaient que
leur sécurité et leur avenir étaient garantis. Les nations occidentales
restaient persuadées de la supériorité universelle de leurs valeurs, de leurs
institutions, de leurs technologies et de leurs armées. Immense erreur ! 1989,
à l’égal de 1918, fut une paix manquée. Comme dans les années 1930, les
nations libres n’ont pas voulu voir la dangerosité de leurs ennemis. Dès lors,
les régimes autoritaires ont profité des faiblesses de l’Occident pour se
renforcer militairement, politiquement et idéologiquement, de la Chine de Xi
Jinping à la Russie de Vladimir Poutine. Ces empires partagent une même
détestation de la liberté politique. Ils revendiquent la supériorité de leur
modèle et entendent faire émerger par la force armée un ordre mondial post-
occidental, fondé sur l’arbitraire et la violence. Mais rien n’est perdu.
L’agression de l’Ukraine constitue une tragique mais salutaire mise en garde.
Les démocraties conservent d’immenses ressources pour résister, à condition de
surmonter leurs crises intérieures et de s’unir autour de la défense de leurs
intérêts et de leurs valeurs. L’Occident doit reprendre conscience de son
héritage et de son unité pour déjouer les menaces des empires autoritaires.
L’heure n’est pas à la déploration, mais à la mobilisation pour sauver la
liberté.
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