- EAN13
- 9791037024367
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 19/08/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une éthique du regard
Le cinéma face à la catastrophe d'Alain Resnais à Rithy Panh
Sylvie Rollet
Hermann
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791037024367
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Ouvrage publié avec l'aide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Comment
évoquer, avec les moyens du cinéma, ce qui ne peut être représenté, la
destruction des Juifs d'Europe, l'extermination des Arméniens ou l'élimination
du quart de la population cambodgienne par les Khmers rouges ? Cette question
est au coeur de Nuit et Brouillard, Images du monde et inscription de la
guerre, Sursis, Calendar, Ararat, Shoah et S21. Ces « films-témoins »
instaurent une scène où le regard est sommé de voir qu'il n'a rien vu et que
la Catastrophe reste à penser. Resnais, Farocki, Egoyan, Lanzmann et Panh
adoptent certes des formes cinématographiques différentes, entre témoignage et
fiction, mais, comme le démontre Sylvie Rollet dans cet essai, ils manifestent
une même exigence. Ne voulant ni représenter ni réparer ce qui par définition
est irreprésentable et irréparable, ils inscrivent la lacune au coeur des
images. L'« éthique du regard » à laquelle ils obéissent relance
inlassablement notre désir de percevoir et de comprendre l'événement, qui, de
la sorte, devient imaginable.
évoquer, avec les moyens du cinéma, ce qui ne peut être représenté, la
destruction des Juifs d'Europe, l'extermination des Arméniens ou l'élimination
du quart de la population cambodgienne par les Khmers rouges ? Cette question
est au coeur de Nuit et Brouillard, Images du monde et inscription de la
guerre, Sursis, Calendar, Ararat, Shoah et S21. Ces « films-témoins »
instaurent une scène où le regard est sommé de voir qu'il n'a rien vu et que
la Catastrophe reste à penser. Resnais, Farocki, Egoyan, Lanzmann et Panh
adoptent certes des formes cinématographiques différentes, entre témoignage et
fiction, mais, comme le démontre Sylvie Rollet dans cet essai, ils manifestent
une même exigence. Ne voulant ni représenter ni réparer ce qui par définition
est irreprésentable et irréparable, ils inscrivent la lacune au coeur des
images. L'« éthique du regard » à laquelle ils obéissent relance
inlassablement notre désir de percevoir et de comprendre l'événement, qui, de
la sorte, devient imaginable.
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