- EAN13
- 9791092305449
- Éditeur
- MkF Éditions
- Date de publication
- 24/03/2017
- Collection
- Les essais visuels
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Shoah, une double référence ?
Des faits au film, du film aux faits
Rémy Besson
MkF Éditions
Les essais visuels
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791092305449
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Shoah de Claude Lanzmann est aujourd’hui considéré comme une référence. Le
film a en grande partie défini la manière dont est traité et représenté le
génocide des juifs, au point d’imposer l’usage du terme «shoah» dans la langue
courante.
Pendant des années, il a été quelque peu difficile de contenir l’émotion que
procure le film, et de tenter une approche distanciée, voire parfois critique.
Dans les années 2000, un événement va notablement modifier la situation : la
mise à disposition des rushs de Shoah au Musée Mémorial de l'Holocauste
(Washington), c’est-à-dire de toutes les images non retenues dans la version
finale du film, ainsi que les transcriptions et résumés annotés des
entretiens. Il devenait ainsi possible de se confronter au film de
l’intérieur.
Fabrication du film et choix au montage, modes de diffusion, appropriations
successives dans les médias et par les intellectuels, ou encore influence du
projet sur le travail d'autres réalisateurs, l'étude de Shoah permet de mieux
comprendre comment le film est devenu un monument.
Sans prendre le film comme un mythe qu’il faudrait déconstruire, mais en
révélant la dynamique des places qu’occupent le réalisateur et ses équipes,
ainsi que les protagonistes et les spectateurs, Rémy Besson, historien et
spécialiste des cultures visuelles, retrace ici la genèse de Shoah.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
film a en grande partie défini la manière dont est traité et représenté le
génocide des juifs, au point d’imposer l’usage du terme «shoah» dans la langue
courante.
Pendant des années, il a été quelque peu difficile de contenir l’émotion que
procure le film, et de tenter une approche distanciée, voire parfois critique.
Dans les années 2000, un événement va notablement modifier la situation : la
mise à disposition des rushs de Shoah au Musée Mémorial de l'Holocauste
(Washington), c’est-à-dire de toutes les images non retenues dans la version
finale du film, ainsi que les transcriptions et résumés annotés des
entretiens. Il devenait ainsi possible de se confronter au film de
l’intérieur.
Fabrication du film et choix au montage, modes de diffusion, appropriations
successives dans les médias et par les intellectuels, ou encore influence du
projet sur le travail d'autres réalisateurs, l'étude de Shoah permet de mieux
comprendre comment le film est devenu un monument.
Sans prendre le film comme un mythe qu’il faudrait déconstruire, mais en
révélant la dynamique des places qu’occupent le réalisateur et ses équipes,
ainsi que les protagonistes et les spectateurs, Rémy Besson, historien et
spécialiste des cultures visuelles, retrace ici la genèse de Shoah.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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