La Grande Histoire des Français sous l'Occupation – Livre 2, Quarante Millions de Pétainistes
EAN13
9791094787571
Éditeur
Metvox Publications
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Grande Histoire des Français sous l'Occupation – Livre 2

Quarante Millions de Pétainistes

Metvox Publications

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Cet ouvrage, Quarante millions de pétainistes, est le deuxième livre d’une
série de onze ouvrages d’Henri Amouroux, dédiés à La Grande Histoire des
Français sous l’Occupation. Les événements relatés dans ce livre couvrent une
période allant de juillet 1940 à juillet 1941. L’État français se met en
place. À la ferveur quasi religieuse suscitée par le Maréchal au moment de
l’armistice succédera rapidement, une période de doutes puis de désillusions
alors que se met en place la politique de collaboration avec l’ennemi.

Comment l’image du vainqueur de Verdun a-t-elle pu se dégrader aussi
ra­pi­dement ? Aussi étonnant que cela puisse paraître aujourd’hui, Philippe
Pétain passait pourtant pour un « maréchal de gauche » de par son passé de
fantassin pauvre issu d’une famille modeste. Il n’incarnait pas, selon
l’expression consacrée, « l’alliance du sabre et du goupillon ». L’un des plus
beaux éloges qui lui sera consacré, fut rédigé par Léon Blum, à l’occasion de
son élection à l’Académie française : « Si je disais qu’entre tous les chefs
de la guerre le maréchal Pétain est celui dont la modestie, la gravité, le
scrupule réfléchi et sensible imposent le respect, si je rappelais le rôle
qu’il tint et que seul il pouvait tenir entre l’échec des offensives
françaises d’avril 1917 et les grandes offensives allemandes du printemps
1918, je ne pourrais que le gêner par mon compliment, je n’aurai pas ce
mauvais goût. »

Durant la Grande Guerre, il symbolisa l’homme providentiel. En mai-juin 1940,
il incarnait le sauveur de la France. Au crépuscule de sa vie, il allait
donner l’image d’un vieillard indigne atteint de déchéance physique et mentale
ayant entraîné la patrie des droits de l’homme dans les pires compromissions.

Après un parcours sans faute, Vichy a certainement été pour Pétain, le combat
de trop. Les choses n’étant pas simples, on sait que suite à la débâcle de
1940, la quasi-totalité des Français et du monde politique le considérait
alors comme l’ultime recours face à une situation aussi inattendue que
désespérée. On ne peut leur en faire le reproche car rien ne pouvait laisser
présager la suite des événements.

Grâce à son talent de journaliste et d’historien Henri Amouroux, membre de
l’Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous
faire partager l’intensité dramatique de cette période où l’héroïsme le plus
pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le
facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de
cette terrible période d’où é­mer­gera la France moderne, mais aussi l’Europe
en tant qu’entité économique et politique en devenir.
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