- EAN13
- 9782814593213
- ISBN
- 978-2-8145-9321-3
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 10/10/2012
- Collection
- Classiques & traductions
- Nombre de pages
- 72
- Dimensions
- 20,3 x 12,7 cm
- Poids
- 93 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Maison maudite
De Howard Phillips Lovecraft
Traduit par François Bon
PublieNet
Classiques & traductions
Un classique inusable et réputé de l'effroi et du malaise...
Dans La maison maudite, en plus du rire discret de Lovecraft, l'affreux Français et la formidable grammaire de paragraphes qui avancent chacun comme une micro-histoire...
Pourquoi ? Parce que la maison maudite est soigneusement disposée dans une rue passante de la ville, et la pièce où tout cela se passe donne sur la rue même.
Mais une permanente et discrète ironie servira de moteur à Lovecraft : à mesure que les morts mystérieuses s'accumulent, on l'entend rire derrière la page. Sauf dans son hommage à Edgar Poe, qui devient presque le premier personnage de l'histoire.
Une rhétorique implacable où chaque paragraphe apporte sa pièce spécifique, scansion dans le morbide. Si on veut que le fantastique effraie, il faut éliminer les accessoires, et tout devient alors seule torsion de langage.
Puis l'aventure du temps et de la ville : on suit, dans un coin de rue précis, toute l'histoire des États-Unis d'Amérique, l'histoire humaine d'une part, guerre, colons, et puis l'histoire de la ville même, son quartier d'affaire et ses fabriques, son agrandissement, et ce qui s'induit pour la maison maudite du fait de l'élargissement des rues.
Qu'on croise tout au bout, arrivant dans l'époque moderne avec téléphone, tube à décharge de Crookes et une allusion à la relativité générale, Einstein après Poe, fait partie du bonheur et du trouble.
Dans La maison maudite, en plus du rire discret de Lovecraft, l'affreux Français et la formidable grammaire de paragraphes qui avancent chacun comme une micro-histoire...
Pourquoi ? Parce que la maison maudite est soigneusement disposée dans une rue passante de la ville, et la pièce où tout cela se passe donne sur la rue même.
Mais une permanente et discrète ironie servira de moteur à Lovecraft : à mesure que les morts mystérieuses s'accumulent, on l'entend rire derrière la page. Sauf dans son hommage à Edgar Poe, qui devient presque le premier personnage de l'histoire.
Une rhétorique implacable où chaque paragraphe apporte sa pièce spécifique, scansion dans le morbide. Si on veut que le fantastique effraie, il faut éliminer les accessoires, et tout devient alors seule torsion de langage.
Puis l'aventure du temps et de la ville : on suit, dans un coin de rue précis, toute l'histoire des États-Unis d'Amérique, l'histoire humaine d'une part, guerre, colons, et puis l'histoire de la ville même, son quartier d'affaire et ses fabriques, son agrandissement, et ce qui s'induit pour la maison maudite du fait de l'élargissement des rues.
Qu'on croise tout au bout, arrivant dans l'époque moderne avec téléphone, tube à décharge de Crookes et une allusion à la relativité générale, Einstein après Poe, fait partie du bonheur et du trouble.
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