- EAN13
- 9782072944123
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 09/11/2023
- Collection
- Du monde entier
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782072944093
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Papier - Gallimard 16,50
"Et le monde passe, tous les mondes, chacun plus beau que le précédent." Avec
Recueil collectif de recettes d’hiver, publié aux États-Unis en 2021, Louise
Glück poursuit son œuvre poétique en laissant une place de plus en plus grande
à la narration. Dans ces poèmes qui prennent parfois des allures de fables,
l’individualité des voix qui s’expriment s’estompe au profit d’une présence au
monde plus collective. À mesure que des réalités matérielles sont mises à
distance émergent une multitude de détails, métaphores obsédantes d’une vie
perçue à travers le prisme de la mémoire et du rêve : des bonsaïs que l’on
taille, un passeport abandonné, la lumière joyeuse du soleil, de petites
princesses jouant à l’arrière d’une voiture. Tout converge vers une fin,
accueillie plus qu’attendue. Mais tout finit par revenir, jamais à
l’identique, comme l’hiver porte en germe le retour du printemps. Le langage,
dans cette écriture de haute précision et d’une extrême concision, semble
presque avoir épuisé ses ressources, et pourtant subsiste encore la
possibilité de dire l’ineffable. Telle est la magie de la poésie de Louise
Glück, sa force vitale.
Recueil collectif de recettes d’hiver, publié aux États-Unis en 2021, Louise
Glück poursuit son œuvre poétique en laissant une place de plus en plus grande
à la narration. Dans ces poèmes qui prennent parfois des allures de fables,
l’individualité des voix qui s’expriment s’estompe au profit d’une présence au
monde plus collective. À mesure que des réalités matérielles sont mises à
distance émergent une multitude de détails, métaphores obsédantes d’une vie
perçue à travers le prisme de la mémoire et du rêve : des bonsaïs que l’on
taille, un passeport abandonné, la lumière joyeuse du soleil, de petites
princesses jouant à l’arrière d’une voiture. Tout converge vers une fin,
accueillie plus qu’attendue. Mais tout finit par revenir, jamais à
l’identique, comme l’hiver porte en germe le retour du printemps. Le langage,
dans cette écriture de haute précision et d’une extrême concision, semble
presque avoir épuisé ses ressources, et pourtant subsiste encore la
possibilité de dire l’ineffable. Telle est la magie de la poésie de Louise
Glück, sa force vitale.
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