- EAN13
- 9782130833963
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 25/01/2023
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'invention de la technologie
Une histoire intellectuelle avec André Leroi-Gourhan
Nathan Schlanger
Puf
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Aide EAN13 : 9782130833963
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La technologie, entendue comme la discipline qui étudie les techniques, prend
son essor au XXe siècle, grâce notamment à l'apport décisif d’André Leroi-
Gourhan. Son œuvre foisonnante atteste d'une certaine « indiscipline » dans
ses approches et ses thématiques. Aux côtés de ses démarches expérimentales et
documentaires, il s'entoure de mots-clefs et de concepts tels la « tendance »,
l'« élan vital » ou la « libération ». Dans un premier temps, Leroi-Gourhan
s'investit dans l'étude des « civilisations matérielles », fondée sur les
objets, sous l'influence de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Une inflexion
décisive est donnée à sa pensée par L'Évolution créatrice d'Henri Bergson, et
notamment par la figure de l'Homo faber, qui dominera désormais sa pensée
technologique. Initialement conçu comme l'élément premier ou primitif d'une
dyade paléontologique, l'Homo faber va gagner d'importance dès 1950, lorsque
Leroi-Gourhan s'engage à « suivre les gestes, éclat par éclat » pour
reconstruire la structure mentale des tailleurs de pierre du paléolithique. Le
rapprochement qu'il opère alors entre la technicité humaine, la psychologie
comparée et la biologie le mène aux notions de « comportement technique » et
de « chaîne opératoire ». Fort de ses acquis scientifiques et de ses
inspirations spirituelles, il conjecture une « continuité incrémentale » qui
s'étend des premiers Australopithèques jusqu'à l'artisan Homo faber
d'aujourd'hui, rapprochant ainsi la nostalgie du passé à la rédemption de
l'avenir.
son essor au XXe siècle, grâce notamment à l'apport décisif d’André Leroi-
Gourhan. Son œuvre foisonnante atteste d'une certaine « indiscipline » dans
ses approches et ses thématiques. Aux côtés de ses démarches expérimentales et
documentaires, il s'entoure de mots-clefs et de concepts tels la « tendance »,
l'« élan vital » ou la « libération ». Dans un premier temps, Leroi-Gourhan
s'investit dans l'étude des « civilisations matérielles », fondée sur les
objets, sous l'influence de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Une inflexion
décisive est donnée à sa pensée par L'Évolution créatrice d'Henri Bergson, et
notamment par la figure de l'Homo faber, qui dominera désormais sa pensée
technologique. Initialement conçu comme l'élément premier ou primitif d'une
dyade paléontologique, l'Homo faber va gagner d'importance dès 1950, lorsque
Leroi-Gourhan s'engage à « suivre les gestes, éclat par éclat » pour
reconstruire la structure mentale des tailleurs de pierre du paléolithique. Le
rapprochement qu'il opère alors entre la technicité humaine, la psychologie
comparée et la biologie le mène aux notions de « comportement technique » et
de « chaîne opératoire ». Fort de ses acquis scientifiques et de ses
inspirations spirituelles, il conjecture une « continuité incrémentale » qui
s'étend des premiers Australopithèques jusqu'à l'artisan Homo faber
d'aujourd'hui, rapprochant ainsi la nostalgie du passé à la rédemption de
l'avenir.
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