- EAN13
- 9782369460176
- Éditeur
- Myriel
- Date de publication
- 07/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Mort précoce, penseur décisif, philosophe en rupture ; Spinoza cultiva les
fulgurances en modernité. Inventeur de l’exégèse moderne, pionner en
tolérance, c’est d’abord à la lumière de sa propre existence qu’il convient
d’appréhender ses démonstrations en rationalité religieuse. Son verdict,
implacable d’humanisme, lumineux d’intelligence ; moment d’exceptionnalité
philosophique est simple tout autant qu’élaboré. Résumons-le, par sa
conclusion : le fait religieux laissé aux commandes de notre devenir politique
ne saurait apporter la concorde et la liberté. Pour Spinoza, tout est entendu,
par l’étude des Religions, par l’exemple de leurs actions historiques : elles
professent jusqu’à l’embrigadement bien plus qu’elles n’élèvent.
Pour que liberté se fasse, il faut à la politique se détacher des religions.
Précurseur, l’auteur de l’Ethique, réclame l’instauration, pour de vrai, du
fait laïc. Il poursuit même : pour que modernité advienne, il faut à cet Etat
laïc les attributs de la Démocratie. Ainsi vivra la Liberté, par la concorde
entre les façons de penser toutes aussi nombreuses qu’il y a d’hommes ; ainsi
laissera-t-on prospérer l’audace intellectuelle de ceux que l’on voue, pour le
moment, à l’excommunication, au retranchement. Démocratie réelle qu’engendre
la Laïcité, avec, pour parachèvement le régime des Libertés. Triptyque
philosophique indispensable à toutes modernités selon Spinoza. Démonstration
géniale tout autant qu’universelle et moderne. Démonstration assurant à
l’auteur de l’Ethique une sorte d’immortalité dont il convient, à travers ce
texte, de relire les démonstrations.
fulgurances en modernité. Inventeur de l’exégèse moderne, pionner en
tolérance, c’est d’abord à la lumière de sa propre existence qu’il convient
d’appréhender ses démonstrations en rationalité religieuse. Son verdict,
implacable d’humanisme, lumineux d’intelligence ; moment d’exceptionnalité
philosophique est simple tout autant qu’élaboré. Résumons-le, par sa
conclusion : le fait religieux laissé aux commandes de notre devenir politique
ne saurait apporter la concorde et la liberté. Pour Spinoza, tout est entendu,
par l’étude des Religions, par l’exemple de leurs actions historiques : elles
professent jusqu’à l’embrigadement bien plus qu’elles n’élèvent.
Pour que liberté se fasse, il faut à la politique se détacher des religions.
Précurseur, l’auteur de l’Ethique, réclame l’instauration, pour de vrai, du
fait laïc. Il poursuit même : pour que modernité advienne, il faut à cet Etat
laïc les attributs de la Démocratie. Ainsi vivra la Liberté, par la concorde
entre les façons de penser toutes aussi nombreuses qu’il y a d’hommes ; ainsi
laissera-t-on prospérer l’audace intellectuelle de ceux que l’on voue, pour le
moment, à l’excommunication, au retranchement. Démocratie réelle qu’engendre
la Laïcité, avec, pour parachèvement le régime des Libertés. Triptyque
philosophique indispensable à toutes modernités selon Spinoza. Démonstration
géniale tout autant qu’universelle et moderne. Démonstration assurant à
l’auteur de l’Ethique une sorte d’immortalité dont il convient, à travers ce
texte, de relire les démonstrations.
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