Correspondance  / Friedrich Nietzsche, 4, Correspondance (Tome 4-Janvier 1880 - Décembre 1884), Janvier 1880 - Décembre 1884
EAN13
9782070126231
ISBN
978-2-07-012623-1
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Œuvres philosophiques complètes - Correspondance (4)
Séries
Correspondance / Friedrich Nietzsche (4)
Nombre de pages
688
Dimensions
22,5 x 14 x 3,4 cm
Poids
715 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
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4 - Correspondance (Tome 4-Janvier 1880 - Décembre 1884)

Janvier 1880 - Décembre 1884

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Le tome IV de la correspondance de Nietzsche couvre les années 1880-1884 : cinq années seulement, mais riches en crises et en métamorphoses. Désormais libre de toute attache universitaire, Nietzsche va connaître les plus douloureuses déceptions dans les rapports avec autrui, et les plus souveraines créations, avec Aurore, Le Gai Savoir et la figure nouvelle de Zarathoustra. À l'arrière-plan : lancinante, une douleur indéfinie, un mal-être physique et psychique permanent qui ne connaît que de rares rémissions (lors du «saint Janvier» de 1882) ; des relations de plus en plus difficiles avec sa mère et sa sœur Elisabeth ; et la quête souvent déçue d'un «lieu» propice à l'écriture, à Venise - auprès du compositeur Heinrich Köselitz, «Peter Gast», dont il admire et défend la musique -, à Gênes, dans l'anonymat d'un grand port, à Nice, ville un peu trop française, et, en Engadine, «présent inattendu», qu'il découvre alors, séjour fécond de ses étés. Dans cette errance un peu contrainte, entre Suisse et Italie, Nietzsche formule ses pensées les plus secrètes : son affinité avec Spinoza, le défi de l'éternel retour, l'annonce du surhomme, la critique du «dernier homme». Mais à qui confier ces perspectives nouvelles ? Vers quelle petite élite se tourner ? C'est le vieux rêve de Nietzsche. En mai 1882 a lieu la fatale rencontre avec Lou von Salomé à Rome, et se forme le projet naïf d'une «Trinité» avec le froid Paul Rée. Cet épisode bien documenté sera un échec désastreux, qui va conduire Nietzsche à rompre avec sa famille et ses amis wagnériens et le condamner à une solitude de plus en plus irrémédiable. Si les lettres qui témoignent de cet épisode pathétique révèlent les premiers craquements de sa personnalité, elles sont aussi d'une densité, d'une élégance d'écriture et d'une intensité humaine et intellectuelle qui en font sans conteste une des plus bouleversantes correspondances de langue allemande.
Traduction et notes sous la responsabilité de Jean Lacoste
Textes établis par Giorgio Colli et Mazzino Montinari. Traduction et notes sous la responsabilité de Jean Lacoste.
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