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Conseillé par o n l a l u2 juin 2019
Les chances de sa vie
Si le dernier roman d’Anne Tyler ne possède ni la profondeur d’« Une bobine de
fil bleu », ni la causticité de « Vinegar girl », on retrouve avec plaisir
l’univers et les thèmes chers à la romancière : l’Amérique moyenne, le temps
qui passe et une certaine mélancolie. « La Danse du temps » est peut-être le
signe d’une évolution dans l’œuvre prolifique d’Anne Tyler qui, à 77 ans, fait
toujours la part belle aux « possibilités infinies » de la vie.**Une vie conventionnelle**
**** Le roman est divisé en quatre périodes, autant de jalons dans la vie de
Willa, née en 1956, et dont le parcours, après une enfance marquée par
l’instabilité maternelle, est des plus conventionnels. -
Conseillé par Elizabeth P.22 mai 2019
Ouf ! Pas mécontente d’avoir terminé. C’était vraiment long.
C’est l’histoire de Willa. À 11 ans, puis à 20 ans, puis à 40 ans et enfin à 60 ans.
« La danse du temps », ça aurait pu s’appeler « Des sauts dans le temps »
Elle n’est pas antipathique Willa. À 11 ans, elle était même assez déterminée.
Et puis, à 20 ans, elle rencontre son mari, abandonne ses études, fait 2 enfants.
À 40 ans, son mari meurt. Etc.
Elle est gentille comme son père. Subit sa vie plus qu’elle ne la choisit.
Elle n’est pas antipathique, d’accord, mais sa vie est plutôt lassante.
L’écriture n’a rien d’originale, le style est plutôt plat.
C’est une vie américaine, que j’oublierai bien vite et qui ne m’a pas apporté grand-chose.