Si j'y suis

Erwan Desplanques

Éditions de L'Olivier

  • Conseillé par
    4 août 2013

    Jacques dont la mère se meurt à l'hôpital tente de se raccrocher à son passé en la personne de Marion dans une station balnéaire des Landes ,Marion ne comprend pas pas sa venue. Elle a sa vie. Puis, changement de lieu : Paris où il est correcteur. Jacques se rend tous les jours à l'hôpital. Un rituel. Puis après la mort de sa mère, on le retrouve à Hanoï sans but précis.

    Ce roman a eu des éloges dans la presse (solidarité journalistique ?), et autant le dire d'emblée, je n'irai pas dans ce sens...
    Ce livre est comme des fragments épars de moments de vie. Mais voilà, il manque une solide base, un fil conducteur. Là où certains parleront de sensibilité, j'emploie le terme de sensiblerie. Il y a ici ou là deux ou trois jolies phrases ( on dirait du Olivier Adam d'ailleurs) mais je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman. Voilà c'est dit...


  • Conseillé par
    16 février 2013

    Là-bas, dans une station balnéaire des Landes, Jacques essaie de se changer les idées en se promenant sur la plage où il a passé tant d'étés avec sa mère, cette mère qui lentement se laisse glisser vers la mort dans un hôpital parisien. Il revoit Marion qui fut sa femme avant qu'il ne la quitte pour "l'italienne".
    Ici, à Paris, Jacques partage son temps entre le journal où il est correcteur et l'hôpital où il assiste à la lente agonie de sa mère. Un soir, il va boire un verre avec son collègue Denis dont il s'aperçoit qu'il ne ne sait presque rien
    Ailleurs, à Hanoï, Jacques déambule dans les rues de la ville. Paris est loin, sa mère est morte, il peut se laisser aller à faire des "idioties", comme enfourcher une mobylette derrière une adolescente ivre et partir dans la nuit vers une plage inconnue.

    Là-bas, ici, ailleurs, trois lieux, trois moments dans la vie d'un homme prisonnier de sa douleur mais qui n'a pas su toucher la lectrice un peu simplette que je suis. Le style minimaliste, les sentiments exprimés à demi-mots, les ellipses, ce sont sûrement là les marques de la "la voix d'un nouvel écrivain" comme le revendique la quatrième de couverture mais pour moi c'est juste du vide, du creux, du plat. Dire que je me suis ennuyée serait mentir, je n'en ai pas eu le temps, le roman est heureusement très court et j'étais comme anesthésiée par ma totale incompréhension de l'histoire, du personnage, des enjeux.
    C'est peut-être un belle histoire, un roman fort mais je suis passée à côté d'une façon tellement énorme que je me pose des questions sur ma capacité intellectuelle à appréhender ce texte. Réservé à une élite ou convoquant une sensibilité dont je suis dépourvue, dans tous les cas, ce n'est pas un livre pour moi.

    Merci tout de même à Caroline et au club de lecteurs Dialogues croisés.