Nu intérieur

Belinda Cannone

Éditions de L'Olivier

  • Conseillé par
    7 juillet 2015

    Belinda Cannone - son mot préféré : « Délicieux »

    Cet adjectif rassemble tout ce que je convoite dans l'existence, ainsi que de belles associations d'idées et des sonorités subtiles... D'ailleurs, mes amis disent que c'est là "mon mot".
    "Comme c'est délicieux !" désigne la jouissance de choses exquises, délicates et puissantes ; il y a des rires, des mets, des hommes ou des vins délicieux. Grâce aux suggestions contenues dans le mot, on évite cependant la mièvrerie : ces choses relèvent à la fois du "délit" (mais charmant, sans culpabilité) et des "cieux" - un délit qui nous vaudrait le ciel en somme. Ou mieux, le ciel s'ouvrant grâce à ce délit. Sans compter l'affleurement des verbes "délier" et "lire", et celui, très émouvant, du "lit". Enfin, quel plaisir dans le glissement du [S] et du [L] (une soie), dans le [I], si aérien ici, et dans le mouvement des lèvres qui se tendent et se rapprochent pour appuyer le [E] final...

    (Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)


  • 11 avril 2015

    Un homme aime deux femmes. L'une est son épouse, sa moitié ; il ne peut envisager la vie sans elle... L'autre, Ellénore, il l'a rencontrée à ses "cours" de tango. Un véritable "coup de foudre". Il lui voue une véritable passion, dévorante, ardente, obscène... Mais peut-il aimer deux femmes à la fois ? Le narrateur "tente le coup" : il garde sa femme tout en lui cachant son infidélité, tandis qu'il s'éprend éperdument de son amante... Peut-il y "parvenir" sans se brûler les ailes, alors que s'installent, forcément, des sentiments chez chaque protagoniste : la jalousie, la mauvaise foi, le mensonge, l'indifférence, la tristesse... Pas sûr que ce "trio" en resortira indemne...