- EAN13
- 9782226380975
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 15/04/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Paris résistant est le deuxième tome d'une étude de Paris pendant la guerre.
Le premier, Paris allemand, décrivait l'emprise de l'occupant sur toutes les
activités de la grande ville ; du moins apparemment. En fait, une résistance
clandestine est née assez rapidement, spontanée d'abord, encouragée et
soutenue par la France Libre et par la Grande-Bretagne ; toujours largement
minoritaire dans la population, elle a recruté dans tous les milieux,
politiques, sociaux, professionnels, confessionnels.
Henri Michel montre comment elle s'est développée et s'est enhardie en
inventant ses modes de combat ; satire de l'occupant, textes et journaux
clandestins, collecte de renseignements, solidarité pour les personnes en
danger, manifestations, sabotages et attentats, grèves, pour s'épanouir dans
l'insurrection d'août 1944. Paris devient ainsi « le plus gros maquis de
France ».
En réalité cet ensemble recouvrait plusieurs courants gaulliste, socialiste,
communiste et plusieurs types de groupements mouvements, réseaux, partis,
syndicats. Ils se connaissaient mal, et coopéraient difficilement. La rupture,
toujours latente, ne s'est pas produite, tout le monde reconnaissant
l'autorité du général de Gaulle et, en définitive, toutes les parties jouant
le jeu de la démocratie. Peu à peu les organismes de la Résistance et leurs
services communs ont établi leur siège à Paris, devenu ainsi la capitale d'un
pouvoir clandestin qui prendra sans difficulté la place du pouvoir de Vichy,
et imposera aux Alliés une libération de la ville plus rapide qu'ils ne
l'avaient prévue, et moins coûteuse qu'on l'avait redouté.
Le premier, Paris allemand, décrivait l'emprise de l'occupant sur toutes les
activités de la grande ville ; du moins apparemment. En fait, une résistance
clandestine est née assez rapidement, spontanée d'abord, encouragée et
soutenue par la France Libre et par la Grande-Bretagne ; toujours largement
minoritaire dans la population, elle a recruté dans tous les milieux,
politiques, sociaux, professionnels, confessionnels.
Henri Michel montre comment elle s'est développée et s'est enhardie en
inventant ses modes de combat ; satire de l'occupant, textes et journaux
clandestins, collecte de renseignements, solidarité pour les personnes en
danger, manifestations, sabotages et attentats, grèves, pour s'épanouir dans
l'insurrection d'août 1944. Paris devient ainsi « le plus gros maquis de
France ».
En réalité cet ensemble recouvrait plusieurs courants gaulliste, socialiste,
communiste et plusieurs types de groupements mouvements, réseaux, partis,
syndicats. Ils se connaissaient mal, et coopéraient difficilement. La rupture,
toujours latente, ne s'est pas produite, tout le monde reconnaissant
l'autorité du général de Gaulle et, en définitive, toutes les parties jouant
le jeu de la démocratie. Peu à peu les organismes de la Résistance et leurs
services communs ont établi leur siège à Paris, devenu ainsi la capitale d'un
pouvoir clandestin qui prendra sans difficulté la place du pouvoir de Vichy,
et imposera aux Alliés une libération de la ville plus rapide qu'ils ne
l'avaient prévue, et moins coûteuse qu'on l'avait redouté.
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