- EAN13
- 9782253094739
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 27/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Introduction, notes, chronologie et bibliographie)
" C'était le temps de la vie parisienne ", et son âge d'or. A des quotidiens
comme Le Gaulois, lu par la meilleure société, Le Figaro, au public plus
éclectique, ou encore à l'incisif Gil Blas collaboraient les meilleures plumes
du temps. Parmi elles, celle de Maupassant. Ce n'est pas la partie la plus
connue de son œuvre ; ce n'est pas la moins attachante. Le regard sans
indulgence, volontiers décapant, court d'une visite à Zola au Faubourg.
Moraliste rigoureux mais pas sévère, attentif aux corruptions d'une époque qui
s'était donné un conformisme de façade afin de mieux assouvir dans l'ombre une
inextinguible soif de plaisirs, Maupassant dénonce les " balançoires " des
modes, croque, juge, griffe et n'oublie jamais sa science des êtres et des
choses. Rien de plus brillant que ces chroniques, et rien de moins
superficiel. Le ton est celui de la conversation civile, le fond celui d'un
grand écrivain, à l'opposé l'un et l'autre de cette " causerie française,
fine, banale, aimablement malveillante " que dénonce Fort comme la mort.
Introduction et notes de Jean Balsamo. "
" C'était le temps de la vie parisienne ", et son âge d'or. A des quotidiens
comme Le Gaulois, lu par la meilleure société, Le Figaro, au public plus
éclectique, ou encore à l'incisif Gil Blas collaboraient les meilleures plumes
du temps. Parmi elles, celle de Maupassant. Ce n'est pas la partie la plus
connue de son œuvre ; ce n'est pas la moins attachante. Le regard sans
indulgence, volontiers décapant, court d'une visite à Zola au Faubourg.
Moraliste rigoureux mais pas sévère, attentif aux corruptions d'une époque qui
s'était donné un conformisme de façade afin de mieux assouvir dans l'ombre une
inextinguible soif de plaisirs, Maupassant dénonce les " balançoires " des
modes, croque, juge, griffe et n'oublie jamais sa science des êtres et des
choses. Rien de plus brillant que ces chroniques, et rien de moins
superficiel. Le ton est celui de la conversation civile, le fond celui d'un
grand écrivain, à l'opposé l'un et l'autre de cette " causerie française,
fine, banale, aimablement malveillante " que dénonce Fort comme la mort.
Introduction et notes de Jean Balsamo. "
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