- EAN13
- 9782296286047
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1995
- Collection
- Points de vue
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La réinstauration du multipartisme en Côte d'Ivoire ou la double mort d'Houphouet-Boigny
Diégou Bailly
Éditions L'Harmattan
Points de vue
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 26,00
Ce livre recense de façon chronologique et thématique l'histoire de la crise
politique ivoirienne de 1990. Trois mois (du 19 février au 30 avril 1990) :
une brève période, dont l'intensité a suffi à " gâter " l'ordre suffocant
établi par le régime Houphouétiste à l'indépendance, soit depuis trente ans !
La mise en action de toutes les forces du changement est analysée : "
l'agitation " des jeunes, la constitution des partis politiques ou la sortie
de clandestinité des groupes contestataires, la nouvelle presse débridée, les
discours des ténors de l'opposition comme ceux de l'orthodoxie déstabilisée...
Ainsi que les réactions de l'étranger, notamment le " tuteur " français
surpris par cette mise à mort du " Père de la Nation ", du " Sage de l'Afrique
"... Certes, l'avènement de la IIe République n'a pas entièrement émergé de ce
chaos créateur, mais les bases d'une " Révolution tranquille " ont ainsi été
scellées. Après le rétablissement des libertés républicaines fondamentales, le
processus d'ouverture (et de désintégration) s'est accéléré avec la guerre de
succession menée sans merci par les prétendants, du vivant même du président
Houphouët-Boigny, et évidemment a décuplé après sa disparition cette fois
physique. Il fallait restituer à la mémoire collective ce moment fondateur de
l'Histoire de la Côte d'Ivoire, qui l'a ébranlée durablement.
politique ivoirienne de 1990. Trois mois (du 19 février au 30 avril 1990) :
une brève période, dont l'intensité a suffi à " gâter " l'ordre suffocant
établi par le régime Houphouétiste à l'indépendance, soit depuis trente ans !
La mise en action de toutes les forces du changement est analysée : "
l'agitation " des jeunes, la constitution des partis politiques ou la sortie
de clandestinité des groupes contestataires, la nouvelle presse débridée, les
discours des ténors de l'opposition comme ceux de l'orthodoxie déstabilisée...
Ainsi que les réactions de l'étranger, notamment le " tuteur " français
surpris par cette mise à mort du " Père de la Nation ", du " Sage de l'Afrique
"... Certes, l'avènement de la IIe République n'a pas entièrement émergé de ce
chaos créateur, mais les bases d'une " Révolution tranquille " ont ainsi été
scellées. Après le rétablissement des libertés républicaines fondamentales, le
processus d'ouverture (et de désintégration) s'est accéléré avec la guerre de
succession menée sans merci par les prétendants, du vivant même du président
Houphouët-Boigny, et évidemment a décuplé après sa disparition cette fois
physique. Il fallait restituer à la mémoire collective ce moment fondateur de
l'Histoire de la Côte d'Ivoire, qui l'a ébranlée durablement.
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