- EAN13
- 9782345001744
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 10/10/2022
- Collection
- Tradition de la pensée classique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Études sur la Republique de Platon, vol. 2
De la science, du bien et des mythes
Vrin
Tradition de la pensée classique
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782345001744
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« Même si elle tient à la fois de la poésie et du sermon, la République est
avant tout un livre de philosophie. » Et Nettleship, un de ses plus grands
interprètes, énonçait en conséquence ce principe de lecture : il faut voir
comment Platon arrive à ses conclusions avant de commencer à les critiquer.
Pour les critiques, elles n’ont jamais manqué, que ce soit envers la nature
utopique ou totalitaire qu’on reconnaît à l’œuvre, ou à l’égard de thèses
métaphysiques ou politiques jugées exorbitantes, tel ce mystérieux « bien par
delà l’essence » ou celle du gouvernement des philosophes. Ce second volume a
pour objet les principes dégagés par les livres centraux, fondements
nécessaires des conséquences psychologiques et politiques tirées dans les
autres livres. La définition du philosophe authenthique, seul apte à saisir le
Bien par la science qui lui est propre, permet de constituer en paroles une
cité ayant pour modèle l’Idée même de justice et de définir comme une
conversion totale de l’âme l’éducation de ceux qui sont destinés à la garder
et à la gouverner. Enfin, si c’est dans la République que la plus haute
science, la dialectique, se trouve déterminée par le fait de n’avoir pas
recours à des images, l’œuvre abonde en comparaisons, allégories, analogies et
mythes en tous genres. Nouer ainsi la science au mythe, c’est sans doute aussi
réfléchir à une des manières dont la philosophie doit pénétrer la politique.
avant tout un livre de philosophie. » Et Nettleship, un de ses plus grands
interprètes, énonçait en conséquence ce principe de lecture : il faut voir
comment Platon arrive à ses conclusions avant de commencer à les critiquer.
Pour les critiques, elles n’ont jamais manqué, que ce soit envers la nature
utopique ou totalitaire qu’on reconnaît à l’œuvre, ou à l’égard de thèses
métaphysiques ou politiques jugées exorbitantes, tel ce mystérieux « bien par
delà l’essence » ou celle du gouvernement des philosophes. Ce second volume a
pour objet les principes dégagés par les livres centraux, fondements
nécessaires des conséquences psychologiques et politiques tirées dans les
autres livres. La définition du philosophe authenthique, seul apte à saisir le
Bien par la science qui lui est propre, permet de constituer en paroles une
cité ayant pour modèle l’Idée même de justice et de définir comme une
conversion totale de l’âme l’éducation de ceux qui sont destinés à la garder
et à la gouverner. Enfin, si c’est dans la République que la plus haute
science, la dialectique, se trouve déterminée par le fait de n’avoir pas
recours à des images, l’œuvre abonde en comparaisons, allégories, analogies et
mythes en tous genres. Nouer ainsi la science au mythe, c’est sans doute aussi
réfléchir à une des manières dont la philosophie doit pénétrer la politique.
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