- EAN13
- 9782381119595
- Éditeur
- Editions Homme et Litterature
- Date de publication
- 14/02/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La route de Sainte-Hélène
Les derniers jours de Napoléon en France
Henry Houssaye
Editions Homme et Litterature
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782381119595
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Le 15 juillet, au lever du soleil, Napoléon monta sur l’Epervier. Il portait
l’épée, le petit chapeau, l’habit vert de colonel des chasseurs de sa garde,
l’uniforme connu et révéré de toutes les armées de l’Europe. C’était la
première fois qu’il le revêtait depuis son départ de la Malmaison. Le
commandant du brick, le lieutenant Jourdan de la Passardière, reçut l’Empereur
à la coupée. Tous les matelots étaient en rang sur le pont, émus, frémissans,
des larmes dans les yeux. Napoléon passa l’inspection, acclamé comme aux jours
de victoire ; mais, dans ces suprêmes : Vive l’Empereur ! il y avait des
sanglots. Le lieutenant Borgnis-Desbordes, envoyé de la Saale, dit à voix
basse à Jourdan : « qu’il fallait se presser, car on pourrait bien voir
arriver des gens chargés d’arrêter l’Empereur. — Pas sur l’Epervier ! répondit
fièrement et résolument Jourdan, ou du moins tant que je serai vivant. »
l’épée, le petit chapeau, l’habit vert de colonel des chasseurs de sa garde,
l’uniforme connu et révéré de toutes les armées de l’Europe. C’était la
première fois qu’il le revêtait depuis son départ de la Malmaison. Le
commandant du brick, le lieutenant Jourdan de la Passardière, reçut l’Empereur
à la coupée. Tous les matelots étaient en rang sur le pont, émus, frémissans,
des larmes dans les yeux. Napoléon passa l’inspection, acclamé comme aux jours
de victoire ; mais, dans ces suprêmes : Vive l’Empereur ! il y avait des
sanglots. Le lieutenant Borgnis-Desbordes, envoyé de la Saale, dit à voix
basse à Jourdan : « qu’il fallait se presser, car on pourrait bien voir
arriver des gens chargés d’arrêter l’Empereur. — Pas sur l’Epervier ! répondit
fièrement et résolument Jourdan, ou du moins tant que je serai vivant. »
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