Voyage sur les frontières russo-chinoises  et dans les steppes de l’Asie centrale
EAN13
9782384420872
Éditeur
La Gibecière à Mots
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Voyage sur les frontières russo-chinoises et dans les steppes de l’Asie centrale

La Gibecière à Mots

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    1.99
Thomas Witlam Atkinson (1799-1861)

"Je venais de parcourir l’Altaï. La vallée du Bia, où s’étale l’Altin-Kool, –
le lac d’Or, – m’avait offert des paysages qui ne cèdent en rien aux plus
beaux des Alpes suisses et italiques. La vallée de la Katounia, non moins
belle, m’avait conduit jusqu’au sommet du Biélouka. De ce point culminant du
massif altaïque, je descendis vers le sud, résolu à aller chercher dans le
Gobi des scènes qui n’avaient jamais été considérées par un œil européen et
reproduites par un pinceau. Là, je savais que ma carabine serait nécessaire à
autre chose qu’à conquérir mon dîner. Là le courage et le sang-froid du
voyageur sont mis à l’épreuve par des gens inaccessibles à la crainte et à la
fatigue. Il faut avoir la main ferme, l’œil prompt et l’habitude des armes, si
l’on veut se garantir de tout acte de violence. Le pillage est le droit commun
du désert, et, ce qui est pis, le voyageur qui succombe, s’il n’est pas mis à
mort, est destiné à subir une captivité certaine.

Mon escorte se composait de trois Cosaques, braves et honnêtes compagnons qui
eussent affronté tous les dangers. Puissent-ils vivre longtemps et heureux sur
le coin de terre qu’ils habitent au pied du Kourichoum ! Je leur adjoignis
sept Kalmoucks, forts et robustes chasseurs, habitués à la pénible vie des
montagnes. J’avais une provision suffisante de poudre et de plomb, ainsi
qu’une collection de huit carabines. Mes Kalmoucks avaient les cheveux coupés
ras à l’exception d’une touffe sur le sommet de la tête, réunie en une longue
tresse qui leur pendait sur le dos et leur communiquait un extérieur tout à
fait chinois. De fait, ils pouvaient être considérés comme des sujets chinois.
Malheureusement pour eux, la Russie les contraint aussi à lui payer une taxe."

1848\. Récit de voyage de l'architecte et artiste anglais Thomas Witlam
Atkinson.
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