Les Odyssées du féminin
EAN13
9782402062381
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Séveyrat)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les Odyssées du féminin

FeniXX réédition numérique (Séveyrat)

Indisponible
Dans ce livre rempli de bonne humeur, et d’une érudition bon enfant, Pierre
Solié retrace et explicite pour notre plaisir les destinées des hommes,
mythiques ou bien actuelles, alors qu’ils découvrent, combattent, ou acceptent
le féminin et sa vitalité. Le Féminin dans le vécu plus ou moins difficile des
relations mère-enfant d’abord (sans préjuger de l’âge du « petit »), femme et
homme ensuite, fils/fille et mère/père, dans leurs relations croisées, sans
oublier le féminin du père (anima), le masculin de la mère (animus), ni le
père et la mère « de deuxième naissance », et la mort. Pierre Solié poursuit
ensuite sa recherche au travers des idéaux courtois du Moyen-Age occidental,
pour remonter aux Odyssées du féminin chez les peuples fondateurs de notre
culture, à travers les mythes grecs d’abord, puis « l’imagerie » hébraïque du
Livre. Du grand matriarcat « primitif » au patriarcat qui nous gouverne
encore, une fresque évolutive grandiose et passionnante est dressée. Dans ces
explorations, Solié le jungien n’oublie alors ni le père fondateur
prestigieux, S. Freud, ni ses brillants continuateurs, et notamment J. Lacan,
dont l’influence est partout perceptible dans la genèse de sa pensée. Il
n’oublie pas non plus, au passage, les ethnologues et anthropologues, tels
Lévi-Bruhl, ou Lévi-Strauss. Tout comme il intègre les mythologues et les
historiens des religions, comme J.-P. Vernant et Mircéa Eliade, qui ont
récemment donné statut de sciences humaines aux croyances qui sont à la source
de l’humaine condition : son Imaginaire, son Symbolique, son Imaginai ; et
finalement, son Réel : un « trèfle à quatre feuilles ». Les écrits - souvent «
dits » d’abord - qui forment cet ouvrage, montrent à l’œuvre la genèse d’une
pensée néo-jungienne puissante. C’est le livre où Pierre Solié nous montre au
plus fort grossissement la maîtrise qu’il a des « langues » freudienne et
lacanienne, sur le fond de sa « langue maternelle » : jungienne !
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