- EAN13
- 9782600312660
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2009
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Romans à l'encan : de l'art du boniment dans la littérature au XVIe siècle
Ariane Bayle
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
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Aide EAN13 : 9782600312660
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Ce travail comparatiste étudie la posture énonciative du boniment et ses
rapports avec la production fictionnelle dans quatre œuvres comiques du XVIe
siècle : le poème macaronique de Folengo, Baldus (versions de 1521 et 1552),
les romans de Rabelais, de 1532 à 1552, l’anonyme espagnol Lazarillo de Tormes
(1554) et le roman du pamphlétaire élisabethain Thomas Nashe, The Unfortunate
Traveller (1594). Aux seuils de la modernité, alors que le livre se trouve
pris dans un réseau commercial élargi, souvent difficile à maîtriser, la
promotion du récit par une figure auctoriale bouffonne, comparable au
charlatan ou au mauvais prédicateur, permet de discuter les pouvoirs
respectifs de la transmission orale et de l’imprimé. En interrogeant les
mécanismes de la croyance, cette prise de rôle figure, sur un mode ironique,
les tensions entre un auteur faisant l’éloge d’un bien idéal et son lecteur
curieux. Elle déplace finalement la réflexion sur la fiction, de la
traditionnelle alternative vérité-fausseté, vers une autre question : à quoi
la fiction est-elle utile ?
*[5e]: Cinquième
rapports avec la production fictionnelle dans quatre œuvres comiques du XVIe
siècle : le poème macaronique de Folengo, Baldus (versions de 1521 et 1552),
les romans de Rabelais, de 1532 à 1552, l’anonyme espagnol Lazarillo de Tormes
(1554) et le roman du pamphlétaire élisabethain Thomas Nashe, The Unfortunate
Traveller (1594). Aux seuils de la modernité, alors que le livre se trouve
pris dans un réseau commercial élargi, souvent difficile à maîtriser, la
promotion du récit par une figure auctoriale bouffonne, comparable au
charlatan ou au mauvais prédicateur, permet de discuter les pouvoirs
respectifs de la transmission orale et de l’imprimé. En interrogeant les
mécanismes de la croyance, cette prise de rôle figure, sur un mode ironique,
les tensions entre un auteur faisant l’éloge d’un bien idéal et son lecteur
curieux. Elle déplace finalement la réflexion sur la fiction, de la
traditionnelle alternative vérité-fausseté, vers une autre question : à quoi
la fiction est-elle utile ?
*[5e]: Cinquième
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