L'Homme effaçable, Mémoire et oubli du XIXe siècle à nos jours
EAN13
9782705678593
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Homme effaçable

Mémoire et oubli du XIXe siècle à nos jours

Hermann

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782705678593
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Faut-il avoir peur de l’oubli ? De nos jours, les neurosciences occupent le
devant de la scène, et la question de l’oubli, associée à la hantise du
vieillissement, travaille nos sociétés. L’individu apparaît ainsi menacé par
le danger de la fragmentation et de la disparition. Ce phénomène est d’autant
plus troublant qu’il est contemporain d’une accélération générale de
l’obsolescence et d’une tendance à effacer instantanément ce qui semble
dépassé. Paradoxalement, l’ère de l’homme effaçable est aussi celle de
l’obsession de la mémoire. Certaines fictions font écho à cette inquiétude
qu’elles tentent de penser, notamment le roman Samedi, de Ian McEwan, ou
encore le film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind. On
assiste donc à un changement de modèle, qui fait la part belle au cerveau, au
risque d’appauvrir notre conception de la mémoire. Selon Maria Cristina Franco
Ferraz, qui rappelle que d’autres conceptions de la mémoire ont existé, comme
le montrent notamment les romans de Virginia Woolf, il est temps de
reconsidérer les théories dominantes — dont le fondement est la biochimie, et
l’horizon le fitness — en explorant les expériences de la perception. C’est
particulièrement urgent s’agissant de l’image de la femme, trop souvent
réduite à un taux d’hormones. Les œuvres de Bergson et de Nietzsche peuvent
nous y aider : tel est le pari de cet essai original.
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