- EAN13
- 9782818005637
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 16/05/2011
- Collection
- Fiction
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782818005637
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
17.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - P.O.L. 25,35
L’Aigle abolie, didacticiel. «Ce nouvel attentat ornithologique est en trois
parties nettement marquées. Envisageant pour commencer la lecture sous un
angle sportif, je propose en guise d’échauffement l’étude approfondie de
l’aigle grec, à savoir de ce que nous ont légués les grecs à son propos. On me
voit donc courir sur les traces des textes anciens et revenir très essoufflé.
Le lecteur musclé par cette première partie suivra sans peine la deuxième. Je
me risque là en plein ciel et compose une série de pages à la gloire des
rapaces européens. On se doute qu’il ne s’agit pas seulement d’un guide
ornithologique. Ces portraits jetés de l’aigle, de l’épervier ou de la buse,
disent aussi bien le monde où nous vivons. La dernière partie de l’ouvrage est
commandée par le Condor. Divers personnages partis dans les Andes
équatoriennes enquêter sur cet oiseau monstrueux n’en reviendront pas. En son
temps, un écrivain a épuisé un cachalot. Mon pari était d’épuiser le condor.
De promenades aux alentours de Quito en expériences chamaniques, tous mes
personnages sont avalés par la bête. Mais soyez sans inquiétude, l’auteur, et
son lecteur, si de justesse, et très secoués, en réchappent. Si ces trois
parties ont été réunies, c’est qu’elles indiquent trois voies, trois manières,
trois prises en main du monde qui puissent lui faire rabattre son caquet et
laisser chacun un peu plus libre. D’où le titre.»
parties nettement marquées. Envisageant pour commencer la lecture sous un
angle sportif, je propose en guise d’échauffement l’étude approfondie de
l’aigle grec, à savoir de ce que nous ont légués les grecs à son propos. On me
voit donc courir sur les traces des textes anciens et revenir très essoufflé.
Le lecteur musclé par cette première partie suivra sans peine la deuxième. Je
me risque là en plein ciel et compose une série de pages à la gloire des
rapaces européens. On se doute qu’il ne s’agit pas seulement d’un guide
ornithologique. Ces portraits jetés de l’aigle, de l’épervier ou de la buse,
disent aussi bien le monde où nous vivons. La dernière partie de l’ouvrage est
commandée par le Condor. Divers personnages partis dans les Andes
équatoriennes enquêter sur cet oiseau monstrueux n’en reviendront pas. En son
temps, un écrivain a épuisé un cachalot. Mon pari était d’épuiser le condor.
De promenades aux alentours de Quito en expériences chamaniques, tous mes
personnages sont avalés par la bête. Mais soyez sans inquiétude, l’auteur, et
son lecteur, si de justesse, et très secoués, en réchappent. Si ces trois
parties ont été réunies, c’est qu’elles indiquent trois voies, trois manières,
trois prises en main du monde qui puissent lui faire rabattre son caquet et
laisser chacun un peu plus libre. D’où le titre.»
S'identifier pour envoyer des commentaires.