- EAN13
- 9782915310481
- Éditeur
- Éditions de l’IHEAL
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Travaux et mémoires
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Néolibéralisme et autogestion
L’expérience argentine
Maxime Quijoux
Éditions de l’IHEAL
Travaux et mémoires
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782915310481
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Papier - IHEAL éditions 19,00
Après 25 ans de politiques néolibérales, l’Argentine a traversé au début des
années 2000 une crise sociale et politique majeure. Pendant plusieurs mois et
dans le contexte d’une économie exsangue, piqueteros, assemblées de quartiers
et entreprises « récupérées » par les salariés ont été les protagonistes de
mobilisations massives et largement médiatisées. Dix ans plus tard, seules ces
« récupérations » ont perduré. S’opposant à la fermeture de leur
établissement, près de 10 000 travailleurs ont occupé leur lieu de travail
pour le transformer en coopératives, devenant ainsi des icônes de
l’altermondialisme. Entre 2003 et 2010, Maxime Quijoux a enquêté dans deux
usines de Buenos Aires en mêlant entretiens et observations de terrain. Loin
des imaginaires généralement véhiculés par ces luttes, il observe des
ambiances de travail souvent contradictoires où se côtoient pratiques
horizontales de démocratie ouvrière et conduites concurrentielles ou
individualistes. Il découvre aussi des histoires salariales improbables au
regard des mobilisations : sans expérience politique, ces salariés se
distinguent en effet par une forte proximité avec le patron et ses politiques.
Quelles sont alors les raisons qui poussent ces ouvriers modèles à se révolter
contre leur employeur ? Comment vont-ils organiser leur lutte et se donner les
moyens de poursuivre la production ? À partir de l’expérience argentine, ce
livre se propose non seulement de redécouvrir l’autogestion à l’ère du
néolibéralisme, mais aussi d’interroger la centralité culturelle du travail
dans les sociétés contemporaines au travers du prisme du « travailleur zélé ».
années 2000 une crise sociale et politique majeure. Pendant plusieurs mois et
dans le contexte d’une économie exsangue, piqueteros, assemblées de quartiers
et entreprises « récupérées » par les salariés ont été les protagonistes de
mobilisations massives et largement médiatisées. Dix ans plus tard, seules ces
« récupérations » ont perduré. S’opposant à la fermeture de leur
établissement, près de 10 000 travailleurs ont occupé leur lieu de travail
pour le transformer en coopératives, devenant ainsi des icônes de
l’altermondialisme. Entre 2003 et 2010, Maxime Quijoux a enquêté dans deux
usines de Buenos Aires en mêlant entretiens et observations de terrain. Loin
des imaginaires généralement véhiculés par ces luttes, il observe des
ambiances de travail souvent contradictoires où se côtoient pratiques
horizontales de démocratie ouvrière et conduites concurrentielles ou
individualistes. Il découvre aussi des histoires salariales improbables au
regard des mobilisations : sans expérience politique, ces salariés se
distinguent en effet par une forte proximité avec le patron et ses politiques.
Quelles sont alors les raisons qui poussent ces ouvriers modèles à se révolter
contre leur employeur ? Comment vont-ils organiser leur lutte et se donner les
moyens de poursuivre la production ? À partir de l’expérience argentine, ce
livre se propose non seulement de redécouvrir l’autogestion à l’ère du
néolibéralisme, mais aussi d’interroger la centralité culturelle du travail
dans les sociétés contemporaines au travers du prisme du « travailleur zélé ».
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