- EAN13
- 9791023900514
- Éditeur
- Capricci Editions
- Date de publication
- 04/09/2014
- Collection
- La Première collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Filmer, dit-elle
Le cinéma de Marguerite Duras
Philippe AZOURY, Stéphane BOUQUET, Luc CHESSEL, Pierre EUGENE, Fernando GANZO, Luc MOULLET
Capricci Editions
La Première collection
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Capricci 18,00
Il y a un siècle naissait l’écrivaine Marguerite Duras. L’écrivaine ? Ne
devrait-on pas plutôt dire l’artiste pour intégrer son travail de cinéaste
? Disons qu’elle est une voix, tant celle-ci marque par sa singularité, au-
delà de la forme de ses œuvres. On a beaucoup écrit sur Duras, son histoire
et ses histoires. On a beaucoup cherché à comprendre sa vie et ses œuvres,
mais ses films ont souvent été considérés comme un reliquat des textes.
Cet ouvrage prend le cinéma de Marguerite Duras comme il est : riche, au-
delà des genres, des techniques, du cinéma même. Notre premier geste a
été de donner la parole à des auteurs qui, simplement, naïvement, aiment
son cinéma, et sont impressionnés par lui. Aussi, différents tons et
différentes générations se croisent : certains évoquent la violence
politique des premiers films de Duras ou cherchent les marques de ses
obsessions intimes, d’autres investissent ses décors et ses personnages. Mais
tous se passionnent pour le naturel rare et radical avec lequel Duras, alors
écrivaine reconnue, s’empare du cinéma. Pourquoi Détruire dit-elle est-il
un film d’horreur ? Comment Luc Moullet devint-il le producteur de Nathalie
Granger ? De l’Inde à Neauphle-le-Château, quels sont les lieux d’India Song
? Que faire pendant le Festival de Cannes? Filmer est-il un luxe? Et monter?
Comment tuer le cinéma? Pourquoi le vide est-il un programme révolutionnaire
?Des textes d’analyse sont accompagnés d’entretiens avec Duras elle-même et
certains de ses collaborateurs. Son personnage, éminemment romanesque, relie
ainsi des temporalités différentes pour appréhender une œuvre qui, elle, y
a toujours échappé.
devrait-on pas plutôt dire l’artiste pour intégrer son travail de cinéaste
? Disons qu’elle est une voix, tant celle-ci marque par sa singularité, au-
delà de la forme de ses œuvres. On a beaucoup écrit sur Duras, son histoire
et ses histoires. On a beaucoup cherché à comprendre sa vie et ses œuvres,
mais ses films ont souvent été considérés comme un reliquat des textes.
Cet ouvrage prend le cinéma de Marguerite Duras comme il est : riche, au-
delà des genres, des techniques, du cinéma même. Notre premier geste a
été de donner la parole à des auteurs qui, simplement, naïvement, aiment
son cinéma, et sont impressionnés par lui. Aussi, différents tons et
différentes générations se croisent : certains évoquent la violence
politique des premiers films de Duras ou cherchent les marques de ses
obsessions intimes, d’autres investissent ses décors et ses personnages. Mais
tous se passionnent pour le naturel rare et radical avec lequel Duras, alors
écrivaine reconnue, s’empare du cinéma. Pourquoi Détruire dit-elle est-il
un film d’horreur ? Comment Luc Moullet devint-il le producteur de Nathalie
Granger ? De l’Inde à Neauphle-le-Château, quels sont les lieux d’India Song
? Que faire pendant le Festival de Cannes? Filmer est-il un luxe? Et monter?
Comment tuer le cinéma? Pourquoi le vide est-il un programme révolutionnaire
?Des textes d’analyse sont accompagnés d’entretiens avec Duras elle-même et
certains de ses collaborateurs. Son personnage, éminemment romanesque, relie
ainsi des temporalités différentes pour appréhender une œuvre qui, elle, y
a toujours échappé.
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