- EAN13
- 9791032916322
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 12/01/2022
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Macron, le disrupteur
La politique étrangère d’un président antisystème
Isabelle Lasserre
Éditions de l'Observatoire
Essais
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791032916322
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Après avoir réussi un blitzkrieg à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron
a voulu renverser les tables de la politique internationale. Il a critiqué
l’Otan, en état de « mort cérébrale », s’est violemment opposé au président
turc Erdogan, a voulu se rapprocher de la Russie… Sous la Ve République, la
politique étrangère est un domaine réservé du Président. Mais Emmanuel Macron
a poussé à l’extrême cette particularité française au sein des démocraties en
contournant les administrations, notamment le ministère des Affaires
étrangères. Adepte du pragmatisme et de l’efficacité, il a souvent agi seul et
a multiplié les coups en s’appuyant sur de petites équipes ad-hoc. Les
résultats de cette méthode sont mitigés. Il a scellé la réconciliation avec le
Rwanda et fait bouger les lignes en Afrique. Il a aussi donné une nouvelle
impulsion à l’Europe, malgré les désaccords profonds avec l’Allemagne. Mais la
politique de rapprochement avec la Russie a été un échec. La France s’est
aliéné une partie des pays d’Europe centrale et orientale, et n’a pas réussi à
reprendre la main au Moyen-Orient. La plupart de ces revers sont dus au fait
que la France ne peut plus, seule, exercer son influence dans le monde. C’est
la principale faiblesse d’Emmanuel Macron : ne pas avoir su s’appuyer sur ses
partenaires pour créer du consensus. Alors que le pays prendra la présidence
de l’Union européenne en janvier 2022, c’est surtout sur son bilan européen
qu’il sera jugé. Et l’histoire n’est pas encore écrite.
a voulu renverser les tables de la politique internationale. Il a critiqué
l’Otan, en état de « mort cérébrale », s’est violemment opposé au président
turc Erdogan, a voulu se rapprocher de la Russie… Sous la Ve République, la
politique étrangère est un domaine réservé du Président. Mais Emmanuel Macron
a poussé à l’extrême cette particularité française au sein des démocraties en
contournant les administrations, notamment le ministère des Affaires
étrangères. Adepte du pragmatisme et de l’efficacité, il a souvent agi seul et
a multiplié les coups en s’appuyant sur de petites équipes ad-hoc. Les
résultats de cette méthode sont mitigés. Il a scellé la réconciliation avec le
Rwanda et fait bouger les lignes en Afrique. Il a aussi donné une nouvelle
impulsion à l’Europe, malgré les désaccords profonds avec l’Allemagne. Mais la
politique de rapprochement avec la Russie a été un échec. La France s’est
aliéné une partie des pays d’Europe centrale et orientale, et n’a pas réussi à
reprendre la main au Moyen-Orient. La plupart de ces revers sont dus au fait
que la France ne peut plus, seule, exercer son influence dans le monde. C’est
la principale faiblesse d’Emmanuel Macron : ne pas avoir su s’appuyer sur ses
partenaires pour créer du consensus. Alors que le pays prendra la présidence
de l’Union européenne en janvier 2022, c’est surtout sur son bilan européen
qu’il sera jugé. Et l’histoire n’est pas encore écrite.
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