- EAN13
- 9782367322032
- ISBN
- 978-2-36732-203-2
- Éditeur
- Chandeigne
- Date de publication
- 23/06/2023
- Collection
- BIBLIOTHEQUE LU (1)
- Nombre de pages
- 222
- Dimensions
- 17,5 x 12 x 1,3 cm
- Poids
- 220 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Son Excellence. Le Comte d'Abranhos
De Carlos Drummond de Andrade
Traduit par Ariane Witkowski, Max de Carvalho
Chandeigne
Bibliotheque Lu
Ce livre est en stock chez 12 confrères du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
Voici l’histoire d’un homme politique qui, de bassesses en bassesses, s’élève jusqu’au rang de ministre de la Marine et des Colonies. Le narrateur, secrétaire privé du héros, semble afficher pour son patron une vénération dépourvue de tout discernement.
Son Excellence fut publié après la mort d’Eça de Queiroz. Il fait partie, avec Le Crime du Padre Amaro, Le Cousin Bazilio et Les Maia, d’une suite visant à décrire la société portugaise telle qu’elle existait depuis 1830. C’est sans doute une des satires les plus violentes jamais écrites sur les mœurs politiques. Conçu comme un hommage rendu à Son Excellence le comte d’Abranhos par son secrétaire particulier, c’est en réalité l’étalage des forfaits et infamies commis par ladite Excellence pour accaparer le pouvoir et le garder. D’une irrésistible drôlerie, d’une méchanceté à peine exagérée, ce livre sulfureux n’a rien perdu de son actualité.
« Dissimulé derrière l’hagiographe, l’écrivain fait assaut d’ironie et de cynisme. Il ne laisse rien en place, moque l’État et la bourgeoisie, ricane contre l’Église, dénonce les prétentions de la presse ; la famille n’est elle-même qu’un déplorable arrangement d’intérêt... On se croirait chez Swift ou Hogarth. » (Patrick Kéchichian, Le Monde, 28 décembre 1998)
Son Excellence fut publié après la mort d’Eça de Queiroz. Il fait partie, avec Le Crime du Padre Amaro, Le Cousin Bazilio et Les Maia, d’une suite visant à décrire la société portugaise telle qu’elle existait depuis 1830. C’est sans doute une des satires les plus violentes jamais écrites sur les mœurs politiques. Conçu comme un hommage rendu à Son Excellence le comte d’Abranhos par son secrétaire particulier, c’est en réalité l’étalage des forfaits et infamies commis par ladite Excellence pour accaparer le pouvoir et le garder. D’une irrésistible drôlerie, d’une méchanceté à peine exagérée, ce livre sulfureux n’a rien perdu de son actualité.
« Dissimulé derrière l’hagiographe, l’écrivain fait assaut d’ironie et de cynisme. Il ne laisse rien en place, moque l’État et la bourgeoisie, ricane contre l’Église, dénonce les prétentions de la presse ; la famille n’est elle-même qu’un déplorable arrangement d’intérêt... On se croirait chez Swift ou Hogarth. » (Patrick Kéchichian, Le Monde, 28 décembre 1998)
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Conversation extraordinaire avec une dame de ma connaissance, et autres nouvellesCarlos Drummond de AndradeAnne-Marie Métailié