- EAN13
- 9782916359458
- ISBN
- 978-2-916359-45-8
- Éditeur
- Oisaux de Papier
- Date de publication
- 05/2010
- Collection
- EN PARTAGE
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 21 x 15 x 0,9 cm
- Poids
- 202 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
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La lande perdue. A l'aube de la crise des fermes de 1921.
à l'aube de la crise des fermes de 1921
De Sylvain Le Bail
Oisaux de Papier
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Chapitre I : Kerauter
Une épaisse brume montée du canal se mélange à celle des terres encore transpirantes. La terre fume, ce matin
d’automne 1904. La veille, le soleil a chauffé abondamment La Lande. Les brins de paille, résidus de la dernière moisson semblent se consumer, comme des cendres de tabac. Avant même que l’Angélus n’ait été sonné, Job Le Bihan sort de sa ferme. La journée s’annonce longue.
Devant la porte, il s’impatiente. Son fils, Louis, tarde à venir. François est déjà là. Ils ont pris ensemble leur café, discuté du travail de la journée, du temps qu’il fait, de
quelques banalités, en attendant Louis. Job est irrité, son ouvrier est déjà là et la journée se paie dès qu’elle est commencée,
souvent au lever du jour.
François est un journalier qui loge dans un galetas, une chambre sommaire au grenier, le temps de son embauche, sur la ferme de Job. Il est employé aux travaux des champs et à toutes sortes d’autres tâches. Lorsque
Job et les voisins veulent bien l’embaucher, il travaille à la journée, pour quelques francs. Il lui est arrivé, dans les périodes de disette, de mendier son pain. C’est un homme affable et courageux.
Une épaisse brume montée du canal se mélange à celle des terres encore transpirantes. La terre fume, ce matin
d’automne 1904. La veille, le soleil a chauffé abondamment La Lande. Les brins de paille, résidus de la dernière moisson semblent se consumer, comme des cendres de tabac. Avant même que l’Angélus n’ait été sonné, Job Le Bihan sort de sa ferme. La journée s’annonce longue.
Devant la porte, il s’impatiente. Son fils, Louis, tarde à venir. François est déjà là. Ils ont pris ensemble leur café, discuté du travail de la journée, du temps qu’il fait, de
quelques banalités, en attendant Louis. Job est irrité, son ouvrier est déjà là et la journée se paie dès qu’elle est commencée,
souvent au lever du jour.
François est un journalier qui loge dans un galetas, une chambre sommaire au grenier, le temps de son embauche, sur la ferme de Job. Il est employé aux travaux des champs et à toutes sortes d’autres tâches. Lorsque
Job et les voisins veulent bien l’embaucher, il travaille à la journée, pour quelques francs. Il lui est arrivé, dans les périodes de disette, de mendier son pain. C’est un homme affable et courageux.
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