La vie maritime dans le pays des abers (1861-1906)
EAN13
9782915915303
ISBN
978-2-915915-30-3
Éditeur
LABEL LN
Date de publication
Nombre de pages
178
Dimensions
20,5 x 14,5 x 1,1 cm
Poids
250 g
Langue
français
Code dewey
944.11
Fiches UNIMARC
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La vie maritime dans le pays des abers (1861-1906)

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Le pays des Abers dans la seconde moitié du XIXe siècle présente des particularités économiques qui rappellent par de nombreux aspects bien d’autres terroirs de Bretagne. Situé sur le plateau du Léon, ses habitants s’adonnaient tout naturellement à l’activité dominante de l’époque : l’agriculture. Cependant une frange de sa population se tourna résolument vers la mer voisine pour survivre. C’est là que réside l’originalité de ce territoire.Dans quels domaines les travailleurs de la mer exerçaient-ils leurs talents et vivaient-ils, pour certains, leurs envies ? Le cabotage et la marine marchande n’ont pas attiré les foules. Par contre, les petites pêches aux crustacés et au mulet ont connu un réel succès et de nombreux pêcheurs ont acquis une renommée locale voire bretonne. De même, l’aventure à la langouste vers les ports d’Ibérie est restée dans la mémoire collective comme une épopée inégalée. Enfin, le pays des Abers s’est progressivement orienté vers une ressource prometteuse, portée par la révolution industrielle : le goémon, au point d’en devenir emblématique pour la région.Des centaines de professionnels travaillaient dans divers secteurs halieutiques et étaient, à ce titre, inscrits maritimes. Ce statut en faisait des hommes bénéficiant d’avantages sociaux indéniables pour l’époque. La contrepartie n’était pas négligeable pour l’État : ces rudes gaillards demeuraient mobilisables et assumaient dans la Royale un service qu’ils accomplissaient la plupart sans trop rechigner.Cette étude inédite et fort bien documentée est le fruit d’un patient travail d’investigation réalisé à partir des registres de l’inscription maritime du syndicat de L’Aber-Wrac’h (de 1861 à 1906), registres qui n’avaient, à ce jour, retenu l’attention d’aucun historien.
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