Objet bougé
EAN13
9782867447402
ISBN
978-2-86744-740-2
Éditeur
P.O.L.
Date de publication
Collection
Poésie (1)
Nombre de pages
240
Dimensions
20,5 x 15,5 x 2,3 cm
Poids
470 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
841.914
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Objet bougé

De

P.O.L.

Poésie

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L'idée d'un triptyque présentant au moins trois images est à l'origine de ce travail qui en reprend la construction sous la forme de trois romans en vers. Le titre générique Trilogie du temps laisse présager que trois livres, Objet bougé, Le Retour passeur, Les Axes de la terre conçoivent une interprétation du système solaire où les planètes se meuvent sur des orbites elliptiques. Ces livres relatent les perturbations des trajectoires planétaires et les mouvements de révolution des corps célestes soumis à un magnétisme - la gravitation universelle - et non plus à d'autres forces que la main de Dieu. La mémoire de ces lois apprises sur les bancs de l'école et toujours vérifiables dans le boîtier ouvert d'une montre, révèle à nouveau une vision héliocentrique de l'univers ainsi que toutes les dérives possibles en combinaisons, en calculs d'angles, en gravitations des astres, en positions vues depuis la terre. Les personnages évoluent, ondoient comme des comètes, ont leurs déplacements dans la vie et dans le sommeil. Il y a aussi le métabolisme de chacun, les forces d'attraction, les centres de gravité, les rotations autour de l'origine, de l'identité, de la langue, même si les surfaces reflètent, mais ne sont pas perceptibles à l'oeil nu. Il faut rappeler qu'un triptyque, en principe, offre trois images : celle du panneau central pouvant parfois être cachée par les deux volets fermés qui laissent à leur tour entrevoir une quatrième image, le plus souvent l'auteur en son ordinaire ou le bienfaiteur. La Trilogie du temps se referme donc sur un autre roman et ses personnages : L'Autoportrait aux dormeuses. Le bienfaiteur, présenté ici en lecteur généreux et attentif, ouvre délicatement le volet de gauche et livre les douze chapitres qui séparent, non pas en lumière noire mais en étendue, le soleil et le soleil. Ce travail est aussi une méditation sur l'éternel retour, qui n'est pas l'éternel féminin, comme traumatisme inapparent.
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