J'ai vécu si peu, Journal du ghetto d'Oradea
EAN13
9782940523009
ISBN
978-2-940523-00-9
Éditeur
Éditions des Syrtes
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
167
Dimensions
20 x 12 x 1,5 cm
Poids
178 g
Langue
français
Langue d'origine
hongrois
Fiches UNIMARC
S'identifier

J'ai vécu si peu

Journal du ghetto d'Oradea

De

Traduit par

Préface de

Éditions des Syrtes

Littérature étrangère

Offres

Eva Heyman est née en 1931 à Oradea, en Transylvanie (la Roumanie actuelle, la Hongrie à l’époque). Issue d’une famille juive bourgeoise où la langue hongroise est maintenue, ses parents divorcent lorsqu’elle est très jeune, elle est confiée à ses grands-parents maternels et à sa gouvernante autrichienne. Son père était architecte ; sa mère, Agi, personnage central du journal, s’est remariée avec l’écrivain hongrois Bela Zsolt et a déménagé à Budapest. C’est elle qui publiera en 1948 pour la première fois en Hongrie le Journal de sa fille juste avant de se suicider.
Eva Heyman est l’Anne Frank transylvaine : toutes deux adolescentes juives auxquelles a survécu un journal tenu sous l’occupation nazie, toutes deux mortes en camp d'extermination, Eva à Auschwitz et Anne à Bergen-Belsen.
Eva commence son journal le 13 février 1944, jour de ses treize ans et l’interrompt le 30 mai, déportée, elle arrive à Auschwitz le 6 juin, et y mourra gazée le 17 octobre de la même année. Son journal a été sorti en cachette du ghetto d’Oradea par Mariska, la cuisinière de la famille qui le remettra à la mère d’Eva.
Le « petit journal », comme Eva aimait l’appeler, est le récit d’une adolescente intelligente qui saisit avec justesse la réalité de son époque aussi bien que ses premiers émois. Et il relate surtout en un laps de temps très court les mesures anti-juives prises sous l’administration hongroise jusqu’à l’instauration du ghetto d’Oradea, considéré comme le plus grand ghetto du nord-ouest de la Transylvanie dans lequel tous les juifs de la ville avaient été rassemblés dès le mois de mai 1944.
C’est un témoignage poignant sur la vie des juifs d’Oradea mais également de Transylvanie du Nord qui étaient avant 1940 la troisième plus grande minorité de Roumanie.
Voilà ce que l’on trouve dans les dernières phrases du Journal :
« Mais je ne veux pas mourir mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n’importe quel trou jusqu’à la fin de la guerre. Je me laisserai même embrasser par le gendarme qui louche, celui qui nous a pris la farine, pourvu qu’il ne me tue pas, qu’il me laisse vivre ! »
Le Journal d’Eva Heyman est paru en hongrois en 1948, en hébreu en 1964, en anglais en 1974 et en roumain en 1991.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...